Salon Taf de Rodez : une appli pour ne pas « rater » son stage de 3e
« Si le stage de 3e ne conditionne pas l’avenir professionnel de l’élève, il peut en revanche être un échec préjudiciable », lance la vice-présidente de la Région Occitanie Emmanuelle Gazel. C’est en s’appuyant sur ce constat-là qu’avec l’Éducation nationale et en s’appuyant sur la fédération des parents d’élèves, prête à se mobiliser sur l’aide au transport, la Région a décidé de concentrer beaucoup d’efforts sur ce stage de 3e. « C’est le premier contact avec le monde de l’emploi. Et notre but et d’accompagner les jeunes pour ouvrir le champ des possibles » explique Emmanuel Gazel, pointant également un souci d’équité. À savoir que tous les élèves de 3e trouvent le stage qu’ils souhaitent. « Nous allons animer cette démarche » explique l’élue et cela passe par la mobilisation des entreprises, 4 000 ont été sollicitées et 1 600 ont pour l’heure, répondu favorablement à la Région (dont 160 en Aveyron), et une plateforme interne baptisée « Anie », ouverte pour les apprentissages, est désormais mobilisée pour les stages.
Au-delà de la découverte d’un métier c’est aussi « lever des idées reçues sur une profession, développer chez l’élève l’intentionnalité, explique Jean-Michel Julita, de l’Inspection académique. Ce stage n’est pas l’alpha et l’oméga, mais c’est un moment d’exploration important ».
À côté de lui, un des chefs d’entreprise déjà engagés dans cette démarche, abonde sur l’importance de ce stage. Et la nécessité pour l’entreprise, selon lui, de bien accompagner l’élève « C’est un moment sensible », souffle ce chef d’entreprise pas peu fier d’avouer qu’un de ses salariés actuels a découvert la société… après un stage de 3e.
« Pour la Région, qui a la compétence d’informations sur les métiers, prendre en main ce stage de 3e entre dans le continuum » conclut Emmanuel Gazel.
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