Villefranche-de-Rouergue : Soviferm se développe et crée un pôle industriel

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  • David Bourdoncleet son fils Enzo, dessinateuret responsable laser,qui se prépare à la relève.
    David Bourdoncleet son fils Enzo, dessinateuret responsable laser,qui se prépare à la relève. G.L.
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G.L.

De nouveaux bâtiments, d’une surface de 4 000 m2, sont construits route haute de Farrou. Ils permettront de regrouper les deux filiales de la société et de lancer une nouvelle activité.

À la mi-janvier. C’est la date fixée par David et Géraldine Bourdoncle, les deux cogérants de Soviferm, pour s’installer dans les nouveaux locaux qui se dressent route haute de Farrou. Trois bâtiments en un, d’une surface totale de 4 000 m².

Avec cet investissement, d’un montant de 2,5 M€, Soviferm joue offensif, le football étant une passion de ses patrons. "L’entreprise existe depuis 1997. Elle est arrivée sur la route de Farrou en 2011. Là, nous créons un pôle industriel rationnel", explique David Bourdoncle.

En effet, il rapatrie sur le site de Soviferm, dont l’activité et les locaux sont conservés tel quels, les deux filiales, Métal Agri, implantée sur la zone de Solville, dans un bâtiment de 1 200 m2 aujourd’hui à la vente, et SoCoMétal, hébergée provisoirement dans les bâtiments de la famille De la Ballina à Maleville après avoir quitté Les Fenials à Monteils.

La première fabrique des remorques agricoles et industrielles, commercialisées par des distributeurs de matériel agricole. So. Co. Métal est spécialisée dans la serrurerie industrielle et se positionne sur les marchés publics au niveau national. Les deux vont donc rejoindre la maison mère à Farrou.

Une autre activité va être ajoutée : une unité de thermolaquage à chaud (lire en encadré).

Avantages

"Nous serons tous ensemble, ce sera beaucoup plus fonctionnel. Plus besoin de navettes entre les trois sites", justifie David Bourdoncle. D’autant plus, que toute la partie administrative sera mutualisée au niveau du groupe, qui pèse aujourd’hui plus de cinquante emplois. Un pôle administratif est créé et installé dans les nouveaux locaux. Il prendra place dans le bâtiment maçonné, en façade vers la route. Une rationalisation.

Effets de la crise sanitaire

Installation dans les nouveaux bâtiments prévue donc à la mi-janvier, avec des déménagements progressifs. Le confinement du printemps n’a pas trop retardé le chantier, entièrement réalisé par des entreprises locales.

Reste que la crise sanitaire, doublée d’une crise économique, a ses effets. "La période du confinement a été difficile et la reprise plutôt faible", constate David Bourdoncle. Le chef d’entreprise ne cache pas son inquiétude si le contexte actuel devait perdurer. "Le Covid-19 fait du mal." Mais il ne regrette pas son investissement, qui avait été lancé avant l’arrivée du nouveau coronavirus. "Cette réalisation nous donnera plus de souplesse et d’autonomie. Ce sera une corde de plus à notre arc." Le footballeur pourrait aussi employer une autre métaphore. Il augmente ses possibilités de marquer des buts.

Une nouvelle unité hors normes

David et Géraldine Bourdoncle vont installer dans le nouveau bâtiment une nouvelle activité. Le thermolaquage industriel à chaud. « Nous avions de gros besoins en interne. Jusqu’à présent nous externalisions cette prestation. C’est une branche essentielle pour nos productions », expliquent-ils. L’idée est aussi de répondre à des demandes externes, en proposant le service à des entreprises (charpentiers, métalliers, serruriers) et à des particuliers.
Cette unité de thermolaquage sera dotée d’un four hors standard, avec une capacité de travail de 12 mètres de long. « C’est un système tout automatisé qui, aujourd’hui, n’a pas son pareil », relève David Bourdoncle. À la pointe technologique mais aussi à la pointe environnementale. Le patron de Soviferm appuie sur la démarche écologique engagée. « Nous serons dans le zéro déchet, tout sera recyclé. »
Pour cette nouvelle activité, David et Géraldine Bourdoncle prévoient de recruter de 4 à 6 personnes. « Ce seront des postes ouverts à tout public », précisent-ils. « Ils demandent plus du bon sens qu’une grosse technicité. »

 

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