Rodez : une centaine d'"oubliés du Ségur" devant la préfecture ce jeudi
Un rassemblement a eu lieu à Rodez à l'appel de la CGT santé, pour dénoncer notamment les "inégalités salariales" conséquences du Ségur de la santé.
"Une jeune femme qui travaillerait, par exemple, au foyer de vie d'Auzits, si elle décide de rejoindre l'hôpital, elle gagnera 300 euros de plus chaque mois". Selon le syndicaliste Pascal Mazet (CGT santé), voici illustrée l'une des "inégalités" générées par le Ségur de la santé, qui va permettre à une partie des soignants de recevoir chaque mois 184 euros supplémentaires.
Le problème, comme l'affirme le syndicaliste, c'est que, dans l'Aveyron comme ailleurs, "la majorité des personnels soignants ne toucheront rien", la prime n'étant pas prévue pour les salariés des Ehpad privés ou territoriaux, les aides à domicile, les Instituts médico éducatifs, les Maisons d'accueil spécialisées...
En écho à un appel national lancé par la CGT, une centaine de personnes se sont rassemblées ce jeudi devant la préfecture de Rodez pour dénoncer cette inégalité et faire, à nouveau, entendre quelques anciennes revendications comme la demande d'un "plan d'embauche massif de personnels qualifiés, l'ouverture de lits aux urgences ou en psychiatrie notamment".
Les manifestants étaient originaires des quatre coins du département, avec des salariés du foyer de vie d'Auzits, de la Maison de l'enfance d'Onet, de la Mas de Decazeville, d'Ehpad (Saint-Amans, Firmi) mais aussi d'aides à domicile.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?