La Cavalerie envisage de se mettre aux panneaux photovoltaïques

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    Un autre projet de 20 hectares est dans les cartons de la commune. repro cpa
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Loïc Bailles

Un projet de 10 hectares pour une puissance de 10 MWh est espéré pour 2022.

La commune de La Cavalerie veut se mettre au vert. Un parc solaire de 10 ha devrait voir le jour d’ici juin 2022. Il s’agirait d’un parc au sol d’une puissance de 10 MWh pour une production annuelle espérée de 13 500 MWh, soit l’équivalent de deux éoliennes. "Dans le monde du photovoltaïque au sol, c’est un petit projet", précise-t-on en mairie.

À travers le Schéma de cohérence territoriale (SCoT), les élus, ainsi que les citoyens qui ont participé à son élaboration, ont souhaité que les projets de production d’énergie renouvelable impliquent la population et profitent au territoire. Ce SCoT impose donc une participation au financement par les citoyens et/ou les collectivités locales, à hauteur de 40 % minimum, ainsi qu’une réalisation imposée sur des terrains délaissés ou des friches. "Les seuls endroits autorisés par ce SCoT étaient l’ancienne carrière du Rougier ou le terrain délaissé du chantier autoroutier pour la traversée de La Cavalerie de l’A75, explique François Rodriguez, le maire de la commune. Le terrain des Clapas a été retenu et intègre aussi le plan local d’urbanisme. La commission des sites a donné son accord", développe l’élu.

Le parc sera visible depuis la route de Saint-Affrique et depuis l’autoroute. Des aménagements sont prévus pour limiter l’impact visuel : moellons et murets du côté de l’A75, et des plantations du côté de côté de la RD999.

Trouver les finances

Le terrain sera clôturé et ne sera accessible que pour l’entretien, notamment par le pâturage pour ce qui est du contrôle de la végétation. La communauté de communes Larzac Vallées, qui détient la compétence énergie renouvelable, est partenaire, le projet est accompagné par le Parc natural région des Grands causses et la société Corfou, en conseil en énergie renouvelable, a été choisie par la commune pour mener à bien ce projet. Le parc solaire sera géré par une SAS qui réunit les partenaires ainsi que les citoyens qui le souhaitent, via une toute nouvelle coopérative d’énergie partagée. Si les différents acteurs se sont rencontrés en ce début de semaine, le projet doit encore candidater devant la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui permettra, ou non, de fixer un tarif d’achat qui sera garanti pour 20 ans.

L’investissement est estimé à 9,5 millions d’euros. Les fonds propres apportés par les collectivités seront financés par l’emprunt et le remboursement sera couvert par les loyers pour la commune, et pour la communauté de commune, par l’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux, due pour toute installation de ce type. Le loyer annuel s’élèvera à 24 000 €, auquel s’ajoutera, dès la première année, une somme équivalente au titre du résultat d’exploitation. Les détails du financement et de la gouvernance seront tranchés dans le courant de l’année prochaine.

Un projet similaire de 10 ha avait été recalé il y a quelques années le long de la route de Saint-Eulalie-de-Cernon, avec la présence du busard cendré. Un autre projet de 20 ha est aussi dans les cartons du côté de la carrière du Calvet.

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