La Laissagaise Jeanne Lacaille a trouvé sa voie derrière le micro de Radio Nova à Paris

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  • Jeanne Lacaille anime plusieurs émissions sur Radio Nova, dont Nova Lova en direct du lundi au vendredi, de 13 heures à 17 heures. Jeanne Lacaille anime plusieurs émissions sur Radio Nova, dont Nova Lova en direct du lundi au vendredi, de 13 heures à 17 heures.
    Jeanne Lacaille anime plusieurs émissions sur Radio Nova, dont Nova Lova en direct du lundi au vendredi, de 13 heures à 17 heures. Morane Aubert
Publié le , mis à jour
Rui Dos Santos

Passionnée de voyages, la jeune femme de 29 ans, qui a grandi à Laissac, a sillonné la planète. Elle continue d’ailleurs de voir du pays grâce aux différentes émissions qu’elle anime. Elle dégage de belles ondes positives !

Nova Lova en direct, du lundi au vendredi, de 13 heures à 17 heures, la Potion, également du lundi au vendredi, à 13h30, interview culture dans la Matinale de Thierry Paret et Armel Hemme, le vendredi à 8h10, le Portrait dans Néo Géo de Bintou Simporé le dimanche à 10 heures. Situés Porte de Clignacourt, dans le 18e arrondissement parisien, les studios de Radio Nova sont la deuxième maison de Jeanne Lacaille. Si son nom de famille renvoie au nord, elle a toutefois grandi dans le sud. Ayant vu le jour à Paris, le 26 août 1991, c’est à l’âge de 6 ans qu’elle a mis le cap vers la campagne aveyronnaise pour suivre sa maman Françoise, qui a construit une nouvelle vie à Laissac. Née Pouget, originaire d’Aujols, hameau situé entre Agen-d’Aveyron et Ségur, celle-ci est devenue Rigal. Elle est d’ailleurs toujours installée en terre laissagaise, où elle est adjointe à la mairie. Jeanne a fait son lycée à Rodez, à Foch très précisément. Son bac L en poche (spécialité musique et option anglais, mention très bien), elle a rejoint Pierre-de-Fermat à Toulouse avec hypokhâgne et khâgne en lettres supérieures, option histoire des arts. Elle est alors montée à la capitale pour intégrer l’université Sorbonne III en médiation culturelle, spécialité musique et danse. "J’aimais bien ça mais ça ne sonnait pas juste", admet-elle, un peu moins de dix ans plus tard. Elle a donc décidé de "prendre l’air" : deux mois au Mali, un an à Toronto au Canada, six mois à Istanbul, puis "une mission en pointillés" de dix-huit mois pour l’association Aids (lutte contre contre le Sida), en Argentine, au Cap-Vert, en Asie. à l’âge de 23 ans, elle a posé ses valises... Dans le massif des Bauges, en Savoie ! Donnant un coup de main à des potes qui tenaient un café-concert en milieu rural, avant de devenir bénévole à Radio Alto. "Je me suis longtemps cherchée, je venais de trouver ma voie", concède l’Aveyronnaise du monde. Sa voix aussi. Après diverses expériences (Ellébore à Chambéry, Grenouille à Marseille...), où elle s’est "vite sentie à l’étroit", la sienne régale, depuis janvier 2018, les oreilles des auditeurs de Radio Nova à Paris, dont elle est devenue une des valeurs sûres, leur faisant découvrir, en particulier, "la soul mondiale". Le continent africain est son terrain de jeu. "Il a fallu que je me perde pour retomber sur mes pattes, explique-t-elle. La voix est un bel instrument. Toutes mes aventures à la radio m’ont servi mais je savais que je pouvais aller plus loin. Je me sens aujourd’hui à ma place".

"De penser très fort à l’Aveyron me permet de survivre à Paris !"

De l’aveu même de Jeanne Lacaille (elle est ainsi prête à le crier dans le micro), son lien avec l’Aveyron est "très fort". "Je le cultive autant que possible, confirme l’intéressée. à un moment donné, j’ai voulu tourner le dos à l’Aveyron car j’étais complexée. Mais, je me suis vite ravisée !". S’accordant des séjours au pays "aussi régulièrement que me le permet ma grille à la radio", elle met des mots précis sur "cet attachement viscéral" : "Ces forêts, ces rivières, ces chemins, ces grands espaces sont en moi, ancrés très profondément. Ils me permettent de survivre à Paris !". Ce qu’elle a dans le réfrigérateur également ? "Aussi, lance-t-elle dans un grand éclat de rire. Il y a deux boîtes de friton, des légumes du jardin de ma maman, des confitures qu’elle a faites, du fromage.

Et il doit me rester des yaourts au lait de brebis fabriqués en Aveyron". Il lui reste l’accent visiblement. "J’en suis fière, reconnaît-elle volontiers. Sans en faire des tonnes, je le garde. C’est une richesse, une liberté, et je l’ai toujours valorisé derrière mon micro". Jeanne Lacaille n’a donc pas encore soufflé sa trentième bougie. Elle fera quoi alors quand elle sera grande ? "Mais, ça y est, je suis grande !, s’amuse-t-elle. Je crois que je  ’accorderai un retour au vert. C’est mon prochain "mouv". Mais je ne suis pas prête". En clair, l’Aveyron devra patienter un peu avant de la voir rentrer au pays...

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