Espalion. Les gestes barrières restent un réflexe citoyen

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  • Vers la prolongation du portdu masque en centre-ville.
    Vers la prolongation du portdu masque en centre-ville.
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CORRESPONDANT

Le groupe de réflexion sur la crise sanitaire s’est réuni autour du maire, Éric Picard, pour faire le point sur les mesures de prévention dans la commune et rappeler la population à la vigilance.

En fin de semaine dernière, à l’heure de la réunion, le taux d’incidence de la propagation du virus dans le département atteignait 230 cas pour 100 000 habitants. Il est passé avant-hier à 280 pour 100 000 faisant ainsi basculer l’Aveyron en alerte maximale.

Face à cette dégradation, le maire et les élus souhaitent attirer l’attention de la population espalionnaise sur la nécessité absolue de maintenir un haut degré de vigilance dans la cité. Une vigilance d’autant plus indispensable que les vacances de la Toussaint et le couvre-feu en vigueur dans des villes comme Paris, Montpellier ou Toulouse, entre autres, vont provoquer un brassage local de population susceptible d’apporter une recrudescence de cas positifs. Alors, plus que jamais, les gestes barrières sont un réflexe citoyen.

Le port du masque va rester obligatoire dans les rues commerçantes du centre-ville, les commerces, les bâtiments publics, aux abords des établissements scolaires, sur les marchés et pour tout rassemblement. Le groupe de réflexion a souhaité que l’arrêté imposant le masque en ville soit prolongé au-delà de la date du 31 octobre, le maire en demandera donc son renouvellement à la préfecture et il déclarait lors de cette réunion : "Le port du masque en ville est désormais bien accepté mais on n’est pas loin de la fermeture de certains établissements et notre ville doit plus que jamais refléter le civisme."

Un soutien financier aux associations en difficultés

Les élus appellent aussi au respect strict des gestes barrière que sont la distanciation physique entre les personnes et le lavage fréquent des mains.

Ceci afin d’éviter des mesures bien plus contraignantes comme celles qui frappent depuis hier les bars et restaurants de Rodez, de Millau et de Villefranche-de-Rouergue.

Au cours de cette réunion les élus envisageaient le soutien financier aux associations en difficultés de trésorerie suite à l’impossibilité pour elles d’organiser des manifestations festives comme les buvettes et les quines.

Au niveau économique, Éric Picard rappelait le soutien apporté aux entreprises locales.

Ce sont 250 000 € qui leur ont déjà été versés par la commune et qui garde une somme équivalente en réserve.

Des entreprises qui ont également bénéficié de 107 000 € venant de la communauté de communes et d’une somme équivalente de la Région auxquelles s’ajoutent les aides de l’État.

Parmi les autres décisions du groupe on peut noter la mise en place d’un traçage des personnes à l’entrée de l’église ou l’obligation faite à chaque association utilisatrice du dojo de désinfecter les vestiaires après utilisation.

Le centre communal d’action sociale a repris ses appels téléphoniques aux personnes vulnérables et est prêt à faire face aux demandes d’aide pour effectuer les courses.

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