Florentin-la-Capelle. Un p’tit tour au Puy de Montabès

  • Le Puy de Montabès se voit de très loin partout à la ronde.
    Le Puy de Montabès se voit de très loin partout à la ronde.
  • Arrivée au Puy de Montabès.
    Arrivée au Puy de Montabès.
  • Un lieu bien agréable à visiter avec ses tables d’orientation.
    Un lieu bien agréable à visiter avec ses tables d’orientation.
  • Arrivée au Puy de Montabès.
    Arrivée au Puy de Montabès.
  • Un lieu bien agréable à visiter avec ses tables d'orientation.
    Un lieu bien agréable à visiter avec ses tables d'orientation.
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CORRESPONDANT

Malgré la crise sanitaire, il est encore autorisé de gambader par monts et par vaux sans contraintes et de profiter des belles journées que l’automne peut encore nous offrir. Vous pouvez donc par temps clair venir vous aérer le corps et l’esprit au Puy de Montabès, situé sur la commune de Florentin. Il s’agit d’une sorte d’observatoire ombragé par des arbres majestueux et il culmine à 772 mètres d’altitude sur le site classé de Bez-Bédène.

L’ascension de ce "puech" est aisée mais ne peut se faire qu’à pied sur une piste d’environ 500 mètres.

Il y a un peu plus de 40 ans, l’abbé Gayraud avait décrit ce lieu et raconté un peu de son Histoire : le Montabez faisait partie de l’ancienne paroisse de Bez, il a été rattaché ainsi que les villages qui l’entourent à celle de Florentin voici quelque temps. Il domine les gorges du torrent de Selves qui coulait à ses pieds aujourd’hui à peu près asséché depuis la construction du barrage de Maury, ses eaux domptées passent sagement dans les flancs de la montagne pour aller ressortir dans le lit de la Truyère à l’usine de Lardit où elles produisent nombre de kilowatts d’électricité.

Au sommet, se trouvent deux tables d’orientation, don de l’amicale de Paris avec la participation des vœux Suze. Ces plaques sont en lave de Volvic émaillées. On est surpris par l’étendue du panorama. Au pied du mont passait une voie romaine reliant Rodez à Clermont-Ferrand. Il en reste encore quelques vestiges au Gasquou ainsi que non loin du village de Bez. Les propriétaires des champs voisins avaient découvert des morceaux de tuile d’argile dont se servaient les Romains pour couvrir leurs maisons. De là à supposer qu’il y ait eu un village romain, il n’y a qu’un pas. On devine Entraygues à la jonction du Lot et de la Truyère. Villages et clôtures éparpillés sur les pentes des vallées de Selves, Truyère et Lot sont là très nombreux. Les villages de Saint-Amans, Montézic, Campouriez sont comme à portée de la main. Les autres clochers de la Viadène sont également perceptibles. On a dénombré plus de 30 clochers que l’on peut voir depuis celui de l’humble église de village jusqu’au plus remarquable de tous, celui de la cathédrale de Rodez. Deux châteaux du Moyen Âge sont visibles : celui du Bousquet de Laguiole et celui de Roquelaure et l’emplacement du château de Thénières. Si nous regardons du côté des monts, nous sommes servis à profusion.

Du côté du Bassin houiller et du Vallon, le mont Keymar si recherché des géologues, la forêt des Palanges, le Puy de Bouldoires. À Golinhac, Notre-Dame des hauteurs. Le Puy du Roussillon, le Roc du Cayla, les Truques. Le Mailhebiau, 1471 mètres, point culminant de l’Aubrac sur la table d’orientation.

On voit bien entendu tous les vétérans cantaliens : le Puy Griou, le Puy Mary et le plus grand de tous qui semble notre voisin, le Plomb du Cantal. Ce frileux bien souvent se revêt d’un blanc manteau de neige dès la Toussaint et certaines années ne s’en est pas encore débarrassé au mois de mai, ce qui nous vaut des gelées tardives.

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