Bazarland fait de la résistance

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  • En fin d’année, l’enseigne Bazarland tourne à plein régime, son gérant ne se résout pas à baisser le rideau à partir de lundi.
    En fin d’année, l’enseigne Bazarland tourne à plein régime, son gérant ne se résout pas à baisser le rideau à partir de lundi.
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GDM

Sur le plateau supérieur, Hervé Rousset, le gérant de l’enseigne Bazarland pointe de "sérieuses incohérences dans les mesures gouvernementales vouées à nous mettre à l’abri de l’épidémie de Covid".

Dans son commerce de déco-ameublement-loisirs, qui restera ouvert jusqu’à dimanche en raison de son activité de négoce des fleurs de Toussaint, il se demande ce qu’il adviendra le jour d’après, "serai-je contraint de baisser le rideau comme lors du confinement printanier afin de respecter l’arrêté ministériel qui a imposé la fermeture des commerces non indispensables à la vie du pays, où pourrai-je continuer mon activité ?".

En tout état de cause, Hervé Rousset opte pour la seconde option, "lors du premier confinement, j’estime que les commerces de proximité similaires au mien se sont fait avoir, on nous empêche de travailler alors que dans le même temps, les grandes surfaces dopent leur chiffre d’affaires en vendant les mêmes produits que les consommateurs trouvent habituellement chez nous, c’est de la concurrence déloyale".

Deux poids, deux mesures

Lundi, l’enseigne Bazarland ouvrira ses portes, "novembre et décembre sont deux gros mois dans notre activité, alors oui, je suis prêt à cadenasser ma porte d’entrée, mais sous condition que les poids lourds de la grande distribution ne mettent pas en tête de gondole les produits que je vends ici, tout le monde doit être logé à la même enseigne", persiste-t-il.

D’autant que, selon Hervé Rousset, "les consignes sanitaires sont parfaitement respectées dans mon magasin où une moyenne de 22 clients simultanés sur une surface de 1 000 m² ne me semble pas pénalisante pour la sécurité". Sauver son magasin

Les deux mois de confinement lui ont déjà coûté "plus de 160 000 € de perte nette, et ce sera pire si je devais fermer en cette période de fin d’année, aussi, je ferai tout mon possible pour survivre et défendre mes 5 salariés que je ne souhaite pas laisser sur le tapis".

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Les commentaires (1)
Happy Il y a 3 années Le 31/10/2020 à 07:58

Je suis d'accord avec vous. Deux poids deux mesures, lorsque je viens chez je ne me sens pas en insécurité. Nous sommes avec vous.