Produits essentiels : " Un casse-tête" pour les grandes surfaces
La publication du décret dans la matinée de ce mardi 3 novembre n’a pas aidé les grandes surfaces. La plupart des directions cherchent encore la liste exacte des produits à bannir.
Le décret fixant les produits non essentiels devant être interdits dans les grandes surfaces est paru dans la matinée de ce mardi 3 novembre. Les commerçants l’attendaient avec impatience pour pouvoir s’organiser. Mais à la grande surprise des professionnels, le décret n’est pas aussi clair qu’ils l’auraient souhaité.
Et plus qu’un décret, ils auraient souhaité avoir une liste exhaustive des produits « incriminés ». « On s’y perd avec ce texte. Nous avons passé une heure à le décortiquer, mais ça reste un vrai casse-tête », explique Grégory Vouters, PDG de Super U.
Au lieu de retirer certains produits, sans savoir exactement lesquels, les équipes préfèrent attendre des explications supplémentaires et ce jusqu’à demain matin, mercredi 4 novembre.
D’autres magasins ont anticipé les directives gouvernementales, en bâchant dès lundi 2 novembe certaines gondoles, avant de savoir qu’elles disposaient finalement de 24 heures de plus.
Globalement, les grandes surfaces se préparent à appliquer le décret, le plus tardivement possible. D’autres magasins ont été créatifs. C’est le cas de l’enseigne Intermarché à Rieupeyroux. Si le couple Benoit et Luce Marques, directeurs de l’enseigne des mousquetaires se sont conformés au décret, ils ont aussi pris une initiative originale.
Par solidarité avec les magasins qui ont dû fermer, ils ont fait le choix de les inviter, sous leur toit. « Nous recevons un vendeur d’électroménager et une vendeuse de textile. Nous avons encore un peu de place pour d’autres vendeurs. D’un point de vue solidaire, nous avons tout intérêt à nous soutenir pour créer une synergie. Nous n’avons pas intérêt à ce que les magasins ne rouvrent plus à la fin de la pandémie », assure le gérant.
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