Pause repas en mode confiné : "les routiers ont droit à leur dignité"
Sur les grands axes de France et de Navarre, les autoroutes, cette première semaine de reconfinement partiel, met une chose en évidence : "Aucun enseignement n’a été tiré du premier confinement". Frédéric Domenge, du syndicat Otre, ne peut pour l’heure ne faire que ce constat-là. "Le routier qui part pour la semaine, n’est pas sûr d’avoir au moins un repas chaud par jour et au moins une douche par jour. Trois stations sur quatre sont fermées sur les autoroutes, faute de rentabilité. Or, elles pourraient mener une mission de service public, ce sont des concessions cédées par l’État, qui doit avoir son mot à dire", déplore-t-il.
Frédéric Domenge le déplore d’autant plus avec un mélange de dépit et de colère que ce n’est pas faute d’avoir insisté sur cette problématique auprès du ministère des transports dès la fin du premier confinement. "Nous l’avons, dit, redit, reredit, et là, nous nous retrouvons dans la situation du mois de mars. Avec seulement quelques notes d’intentions de la part du ministère".
Reste qu’en cette fin d’automne, le temps ne va pas vers le beau. Aujourd’hui, le temps glisse vers le froid. "Les routiers ont droit à leur dignité. On s’expose désormais à de possibles demandes de droit de retrait de la part de chauffeurs. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l’économie…"
Seul lot de consolation, la situation est moins compliquée sur le réseau secondaire, notamment avec la multiplication de restaurant qui proposent dès à présent des plats à emporter. "Mais cela ne résout pas la situation de la majeure partie des routiers "…
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