Rodez. À Hongkong, l'Aveyronnais Mathias Echène va-t-il retrouver sa liberté ?

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    À Hongkong, Mathias échène va-t-il retrouver sa liberté ?
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Mathieu Roualdés

L’Aveyronnais pourrait se voir accorder une remise en liberté avant l’ouverture de son procès, le 23 novembre, à Hongkong.

Mathias échene connaîtra-il un premier succès dans sa longue bataille judiciaire et après plus de trois ans de détention où il n’a cessé de clamer son innocence ? Actuellement incarcéré à Hongkong après deux années passées dans les geoles de Bali, l’Aveyronnais pourrait obtenir une remise en liberté en début de semaine prochaine. Le tribunal de l’ex-colonie britannique ne s’y est en tout cas pas opposé, à quelques jours de l’ouverture de son procès, le 23 novembre, dans le litige commercial l’opposant à d’anciens associés (lire par ailleurs).

Mais si certains de ses proches criaient déjà victoire hier matin, les avocats parisiens, Mes Clémence Witt et Victor Champey, de l’homme d’affaire se voulaient encore très prudents dans la journée. Car plusieurs conditions sont à réunir. à commencer par le versement d’une caution, dont la somme n’a pas été communiquée même si elle serait "très élevée", selon nos informations. L’Aveyronnais devra également remplir plusieurs autres conditions de représentation. A ce jour, une assignation à résidence dans la métropole asiatique paraît le plus probable. Et pourrait signer une première victoire pour le camp Echène ! "Il est toujours bon de préparer sa défense et de se présenter à un procès en étant libre", ne cache pas d’ailleurs son avocate, Me Clémence Witt. Qui ne souhaite pas s’étendre davantage sur cette nouvelle audience à venir car, comme elle tient à le rappeler, évoquer une procédure en cours est un délit pénal à Hongkong… En attendant, son client pourrait bien se présenter libre à son procès le 23 novembre prochain.

Il encourt jusqu’à 7 ans de prison

Mathias échène a été extrait en septembre 2019 de la prison de Bali, dans laquelle il était incarcéré depuis juillet 2017, afin d’être extradé vers Hongkong. Ancien trader, il s’est reconverti dans l’immobilier en 2006, où il se lance dans la construction de cinq villas de très haut standing à Bali avec plusieurs richissimes partenaires (deux Français et un Anglais, puis un Chinois). Six ans plus tard, après un différend commercial, ses associés, parmi lesquels un Hongkongais, ont lancé des poursuites civiles et pénales à son encontre dans l’ex-colonie britannique. Ils l’accusent d’avoir surfacturé le chantier, à hauteur de plusieurs millions d’euros. Alors qu’il est en France où il souhaite transformer le palais épiscopal de Rodez en un hôtel de luxe, une fiche Interpol est lancée à son encontre après avoir été condamné en son absence par un tribunal de Hongkong à verser des indemnités de près de trois millions d’euros à ses ex-associés. Cette fois, il comparaîtra devant une District Court et encourt jusqu’à sept ans de prison. Ses avocats français ont constitué une équipe de confrères hongkongais afin de le défendre et de plaider l’acquittement. Le procès pourrait durer plusieurs semaines.

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