L'Aveyron de Michel Bessières : "Etre avec les amis d’ici et d’ailleurs"

  • Michel Bessières a un faible pour cette terre de l’Aveyron entre Mouret et Pruines, où il revient très régulièrement.	DR Michel Bessières a un faible pour cette terre de l’Aveyron entre Mouret et Pruines, où il revient très régulièrement.	DR
    Michel Bessières a un faible pour cette terre de l’Aveyron entre Mouret et Pruines, où il revient très régulièrement. DR Repro CP -
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Rui Dos Santos

S’il en est un qui n’a jamais coupé le cordon avec l’Aveyron, c’est bien Michel Bessières. L’ancien propriétaire de la brasserie Le Wepler à Paris, situé 14, place de Clichy, dans le 18e arrondissement, profite désormais de sa retraite et, un peu plus que quand il était actif, il ne manque pas une occasion de passer quelques jours dans le vallon du Dourdou, notamment entre Pruines et Mouret, là où les racines familiales ont puisé leurs forces.

Marié depuis huit ans à Catherine, psychanaliste, âgé de 68 ans, il est un membre fidèle de l’amicale du plateau Vallon Dourdou, ainsi que du conseil d’administration des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs.

Michel Bessières œuvre aussi au sein de la Ligue auvergnate et du Massif Central, présidée par l’Aveyronnaise Isabelle Cazals, en particulier pour l’organisation du Prix Arverne.

Un lieu emblématique

Le Rougier de Marcillac et, particulièrement, cette partie du vallon où le Dourdou serpente entre Villecomtal et Saint-Cyprien, en passant par Mouret et Pruines, lieux d’origines de mes parents.

Mais également Mouret, où j’habite, et Pruines, juste en face, un village ensoleillé avec ses magnifiques vergers.

J’y connais les chemins, les gens. C’est à Pruines que je passais mes vacances, chez ma tante et mon oncle forgeron, facteur et... batteur. Il accompagnait Paul Cussac, l’accordéoniste local, et j’y retrouvais mes copains.

Un souvenir fort

Mes meilleurs souvenirs sont dans l’organisation d’événements. C’est, tout d’abord, le plaisir de constituer un groupe, une équipe, et, ensuite, bien sûr, le plaisir de la fête ! Certains sont vraiment inoubliables pour moi. Comme le tournoi de football des Auvergnats de Paris au Parc des Princes. Nous étions plus de 1 000 lors de la soirée. Comme l’organisation du banquet des sept amicales du canton d’Estaing.

Mais également à la brasserie Le Wepler avec la remise du prix Wepler et la soirée qui suivait, toujours très animée. Aujourd’hui encore, je participe au marché des producteurs aveyronnais à Bercy et à la Nuit Arverne à Baltard. Et j’organise la fête du sport des Aveyronnais au stade Suzanne-Lenglen à Paris (15e).

Un rituel, une habitude quand vous êtes en Aveyron

(Sans hésitation) La liste est très longue. D’abord observer la nature et ses changements saisonniers, les bruits, les couleurs, partir en VTT dans "le bois de piste", dans les vignes entre Nauviale et Saint-Cyprien-sur-Dourdou, manger une tête de veau entre amis "Chez Chantal" à Pruines, et, le dimanche matin, être au marché de Marcillac afin de retrouver les producteurs locaux et les amis d’ici et d’ailleurs !

Une conviction

L’Aveyron est un territoire attractif, avec une identité forte, et le département a une carte à jouer sur un retour des citadins dans les villes moyennes ou bien à la campagne. Encore davantage après le passage du Covid-19. Mon nouveau voisin est nantais ! Dans un tout autre domaine, mais qui rejoint le précédent, j’ai été surpris par l’enthousiasme des gens sur l’exposition de street- art à Decazeville, impulsée par Jo Di Bona. Comme quoi, il ne faut pas avoir peur d’oser des projets innovants en Aveyron.

la carte postale idéale L’Aubrac, son immensité, la sérénité, la lumière, le ciel que l’on touche du doigt, une balade, une viande d’aubrac et un aligot. C’est simple et c’est grand !

Un personnage marquant

(Avec beaucoup d’admiration) André Valadier, homme de terroir et d’engagement, défenseur de tout le plateau de l’Aubrac (création de Jeune montagne, du Parc naturel régional...) et de son environnement, qui démontre qu’écologie et agriculture sont compatibles ! André Valadier est également un homme de bon sens, attaché à des traditions mais avec une vraie vision de l’avenir. Un homme passionnant qui sait aussi pousser la chanson.

D’autres personnages marquants sont les patrons des bistrots aveyronnais de Paris qui devront faire face à la fermeture de leurs établissements et savoir se réinventer après le Covid-19.

Un plat et/ou un vin pour lequel vous craquez

(L’œil pétillant) Je dirais un ris de veau aux morilles ! Je craque également pour le chou farci et la fouace de ma tante, tellement bons. Je boirai un ratafia du Grand Mas et, bien sûr, un vin rouge de Marcillac. Je vous laisse choisir le vigneron, ils sont tous trés bons. J’ajouterai volontiers que j’apprécie beaucoup les vins blancs de Marcillac, appellation IGP Aveyron, qui progressent chaque année. Mais, je me laisse facilement tenter par beaucoup d’autres produits aveyronnais.

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