Capdenac-Gare. Toulouse : la Capdenacoise Laura Dazols croque la balle orange à pleines dents

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  • Laura Dazols en a fait un leitmotiv : "Le basket, c’est toute ma vie !". Elle aurait ainsi pu écrire cette phrase en lettres majuscules, au-dessus de son lit, de la cheminée, dans la salle de bain. De sa passion, la Capdenacoise de 25 ans en a fait son métier puisqu’elle est charge de la communication, depuis trois saisons, du club féminin de Toulouse.	Rui Dos Santos
    Laura Dazols en a fait un leitmotiv : "Le basket, c’est toute ma vie !". Elle aurait ainsi pu écrire cette phrase en lettres majuscules, au-dessus de son lit, de la cheminée, dans la salle de bain. De sa passion, la Capdenacoise de 25 ans en a fait son métier puisqu’elle est charge de la communication, depuis trois saisons, du club féminin de Toulouse. Rui Dos Santos Centre Presse - Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Pour cette pétillante jeune femme de 25 ans, le basket, c’est toute sa vie. Après avoir ainsi fait ses classes à Capdenac (joueuse, éducatrice auprès des petits, responsable du journal et du site internet), elle est en poste, aujourd’hui, dans le club féminin de la Ville Rose, dont les seniors évoluent en Ligue 2, comme chargée de communication. Elle vit donc de sa passion !

Elle aurait pu choisir, par exemple, Céline Dumerc. Ou bien encore Gaëlle Skrela ou Olivia Epoupa. Non, aucune allusion à ces figures de proue de l’équipe de France féminine. Son modèle, c’est... Stéphanie, sa cousine ! "Je voulais tout faire comme elle, de A à Z, confirme-t-elle. Pour tout ce qui touchait à la mode, mais aussi à la musique et aux loisirs." Et, quand il a fallu opter pour une activité sportive, elle n’a pas hésité : ce sera le basket... Comme Stéphanie ! Si elle est née à Figeac le 22 septembre 1995 ("C’est la honte, je le cache, j’ai presque envie de tricher sur mes papiers d’identité !", s’excuse-t-elle, pour cette infidélité de l’autre côté du Lot), le cœur de Laura Dazols a toujours battu pour Capdenac. C’est là qu’elle a grandi et où elle a fait ses classes dans le club présidé par José Rubio. Joueuse, éducatrice auprès des jeunes (les babies essentiellement, mais également toutes les catégories du mini-basket), elle a complété sa palette en s’occupant de la rédaction du journal "Esprit basket" et de la gestion du site internet. "Le basket, c’est toute ma vie, insiste-t-elle. Il a aussi été un exutoire quand, adolescente, j’ai perdu mon papa. Je n’oublierai jamais ce que le club a alors fait pour moi, m’offrant l’opportunité de faire tout ce que j’aimais." Rien que d’en parler, ses yeux transpirent un peu et sa voix est pleine de trémolos...

Laura Dazols fait sans cesse allusion à "l’esprit famille" du club capdenacois : "Ce ne sont pas des équipiers ou des copains mais des proches." Son bac L en poche, décroché au lycée de Decazeville, elle a d’ailleurs eu du mal à s’éloigner d’eux. Après une licence "sciences du langage, parcours communication, médias et médiation numérique", suivie à Montpellier, elle a rejoint l’European communication school de Toulouse pour une formation en alternance. Sa double passion était l’écriture et le sport. Après avoir abandonné l’idée d’être journaliste sportive, elle a opté pour "chargée de communication dans un club sportif" : "J’ai découvert les logiciels de création graphique, je pouvais développer ma créativité." Accueillie par le Toulouse métropole basket pour sa deuxième année de master, elle n’a plus quitté ce club, dont les seniors évoluent en Ligue 2. Salariée en CDI depuis deux ans, elle a donc fait de sa passion son métier : "J’ai de la chance certes mais je m’en suis donné les moyens."

Avec quelles missions ? "Je fais tout ! C’est mon chef qui le dit, s’amuse Laura Dazols. Plus sérieusement, j’ai en charge le volet administratif complet, l’animation des réseaux sociaux et du site, les affiches des matches, la mise en contact avec la presse pour les joueuses professionnelles...". Un emploi du temps bien rempli qui ne lui permet plus de jouer, ni de rentrer aussi souvent qu’elle aimerait en Aveyron. "Je n’oublie pas que c’est mon pays, le plus bel endroit du monde", conclut l’intéressée.

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