Aveyron : à la demande de la préfecture, les chasseurs reprennent du service pour réguler les sangliers

  • Le confinement ne concernant pas les animaux sauvages, ces derniers prolifèrent, notamment les sangliers.
    Le confinement ne concernant pas les animaux sauvages, ces derniers prolifèrent, notamment les sangliers. Repro CP
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O.C.

La préfecture fait  appel au service de la fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron. Objectif : réguler la population des sangliers.

Le confinement ne concernant pas les animaux sauvages, ces derniers prolifèrent, obligeant la préfecture lundi 9 novembre à faire appel au service de la fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron. « La préfète confie une mission d’intérêt général au président de la fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron pour maintenir une pression suffisante de régulation des populations de sangliers et de cervidés occasionnant des dégâts aux cultures, aux prairies et à la régénération des forêts, en lui demandant de faire procéder aux prélèvements nécessaires par l’activité de chasse », est-il ainsi stipulé par la préfète.

500 000 sangliers à prélever en France avant la fin de l’année

Concrètement, la secrétaire d’État chargée de la biodiversité a demandé aux préfets de département de veiller à ce qu’environ 500 000 sangliers soient prélevés sur l’ensemble du territoire national d’ici la fin de l’année pour éviter l’explosion des coûts liés aux dégâts, aux cultures et aux prairies, qui pourraient s’aggraver fortement au printemps 2021. Hors ce cadre strict pour répondre à cette mission d’intérêt général, la préfète rappelle que « toute activité de chasse ne peut être un motif de dérogation à la contrainte de déplacement imposée à tous, notamment les chasses de loisir, peu importantes en termes de régulation, en particulier la vénerie. »

3 000 sangliers tués en Aveyron l’an dernier

Cette mission d’intérêt général répond donc à une nécessité. En effet, comme le rappelait Jean-Pierre Authier, président de la fédération départementale des chasseurs, à l’issue de l’annonce du deuxième confinement, « novembre est aussi la période où nous réalisons le plus de prélèvements pour le grand gibier. L’année dernière nous avons tué 3 000 sangliers pendant cette période. Ne plus pouvoir chasser nous laisse craindre le pire au niveau des dégâts agricoles et forestiers. » Son appel (de la forêt) semble avoir été entendu par les services de l’État.

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Les commentaires (1)
claudius Il y a 3 années Le 09/11/2020 à 19:23

On ne peut pas faire une sortie de vtt à plus de 1km mais les chasseurs sont d utilité publique ?
C est peut être dû au lobby des chasseurs