Villefranche-de-Rouergue. Ça ne roule pas trop mal pour le garage Toyota
L’entreprise automobile vient d’être rachetée par un groupe cantalien qui ne manque pas d’ambitions.
Le garage Guilhen. Le garage du Breil à la sortie de Villefranche. Deux appellations ancrées dans la mémoire locale, lorsqu’on évoque l’atelier automobile placé dans la côte de Rieupeyroux, à quelques encablures de la ville. Sans rien renier de l’histoire, les nouveaux propriétaires de cette entreprise de vente de voitures et de mécanique de Villefranche veulent faire oublier ce souvenir inscrit dans les têtes. À changement de direction, nouvelle dynamique.
Crée par Jean-Paul Guilhen, puis repris par son fils Benoît, le garage avait intégré en 2008 Aveyron Automobiles et avait pris l’enseigne Toyota. Celle-ci trône toujours au fronton du bâtiment, mais depuis le 1er septembre Europe Service a racheté Aveyron Automobiles. Ce groupe est établi à Aurillac, où il représente les marques Toyota et Mercedès (véhicules légers et poids lourds), et s’implante aujourd’hui sur le département avec les trois sites d’Aveyron Automobiles : Onet-le-Château, Millau et donc Villefranche. Des regroupements économiquement imposés par les constructeurs. "Nous avons une forte volonté de développer Villefranche et de nous intégrer dans la vie associative locale. Ce site est aujourd’hui à un tournant", insiste Sébastien Dalleau, directeur de Toyota Aveyron. "Nous avons pris la mesure de son potentiel de clientèle", continue-t-il. Le garage rayonne sur tout le bassin villefranchois, et au-delà vers Figeac, le Tarn-et-Garonne et le Tarn. "Nous sommes présents dans un rayon de 50 km autour de Villefranche", confirme David Herbin, responsable d’atelier. "Nous allons pousser tous les atouts du site, et ils sont nombreux, notamment en termes de qualité du travail (pendant le confinement, il est ouvert sur rendez-vous)." Les deux hommes mettent aussi en avant une dynamique de marque. "En dix ans, Toyota a doublé son volume. C’est la marque qui a le mieux amorti la crise liée au Covid-19", assurent-ils.
Pour David Herbin, c’est notamment dû à la fiabilité des véhicules. " Ce n’est pas là une légende." Intervient aussi la percée des nouvelles énergies. "Nous sommes les précurseurs pour les véhicules hybrides, nous en produisons depuis 1994. Aujourd’hui, nous sommes le seul constructeur à proposer de l’hybride auto rechargeable", souligne Sébastien Dalleau.
Et déjà, sa marque se situe dans l’après hybride. Elle lorgne vers le véhicule à hydrogène.
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