Decazeville : moutons et chevaux plutôt que pesticides

Après un tour d’horizon des différentes actions menées en ce sens depuis 2017 : entretien des rues, espaces verts et terrains de sport sans produits phytosanitaires, convention favorisant l’écopastoralisme, choix des matériaux et végétaux adaptés au "zérophyto" pour les nouveaux aménagements paysagers, le maire François Marty a souligné les objectifs de cette démarche proposée par la fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon). "Les collectivités ont un rôle central à travers la gestion des espaces publics tels les parcs, la voirie ou les cimetières", a expliqué l’édile.

Les enjeux, à la fois sanitaires et environnementaux, sont de taille, "il s’agit de protéger les agents de la collectivité en charge de l’entretien des espaces verts, les habitants et de tendre vers une meilleure qualité de l’eau", a-t-il ajouté. Conformément au cahier des charges, un plan d’action sera élaboré et mis en œuvre en vue d’éliminer totalement les pesticides du domaine public. Ce dispositif s’accompagnera de sessions de formation des agents et d’information à la population.

L’écopastoralisme

Depuis quelques années, les animaux d’élevage reviennent en ville afin d’y pratiquer l’écopâturage qui consiste à assurer l’entretien des espaces verts au moyen d’animaux herbivores. Deux conventions de fermage ont été signées en ce sens par le maire : l’une avec le propriétaire d’un troupeau de moutons qui est autorisé à l’amener paître sur des parcelles communales situées route de Combettes, l’autre pour donner pâture à un cheval, là aussi sur des terrains communaux.