Mickaël Firmin, du stade Robert-Fournier à Réquista au Parc des Princes à Paris !

Abonnés
  • De beaux souvenirs pour Mickaël Firmin avec le Téfécé comme, par exemple, ce match contre le Benfica à Lisbonne. De beaux souvenirs pour Mickaël Firmin avec le Téfécé comme, par exemple, ce match contre le Benfica à Lisbonne.
    De beaux souvenirs pour Mickaël Firmin avec le Téfécé comme, par exemple, ce match contre le Benfica à Lisbonne. repro cpa
Publié le , mis à jour
Mickaël Nicolas

Deux ans après avoir mis un terme, à seulement 28 printemps, à sa belle carrière de footballeur professionnel (Toulouse, épinal, Paris FC, Quevilly et Sannois-Saint-Gratien), le Réquistanais, né à Rodez, devenu parisien de cœur, a su rapidement rebondir, en revêtant la tenue de conseiller en gestion du patrimoine. Le (jeune) trentenaire raconte son parcours et sa nouvelle vie... Avec le FC Cantou !

Formé à l’US Réquista, au côté d’un certain Joris Chougrani (actuel joueur sang et or en Ligue 2 ), la passion pour le football de Mickaël Firmin va vite prendre de l’ampleur : un passage d’une saison à Rodez en 14 ans Fédéraux avant de rejoindre le centre de préformation de Castelmaurou, puis le Téfécé en 2007. à force de travail, le milieu défensif-relayeur signe son premier contrat pro avec le TFC, club phare de Midi-Pyrénées, en 2011. Et d’enchaîner les premières sorties avec l’équipe fanion. Comme dans un rêve. Sept apparitions en L1 lors de la saison 2011-2012, dont quatre titularisations. Et assurément la plus belle... Déjà à Paris. "Cela reste mon plus beau souvenir : être titulaire au Parc des Princes, c’est juste magnifique. En plus, c’était le premier match de Carlo Ancelotti en tant qu’entraîneur du PSG. J’ai joué contre Pastore, Néné, c’était quand même quelque chose", raconte-t-il, encore des étoiles plein les yeux.

Partenaire d’André-Pierre Gignac, Sissoko ou encore Congré au Téfécé

Pour ceux qui l’auraient oublié, Mickaël Firmin a évolué au TFC avec le finaliste de l’Euro-2016 Moussa Sissoko, le désormais Montpelliérain Daniel Congré et l’ex-idole marseillaise André-Pierre Gignac, qui fait les beaux jours des Tigres de Monterrey au Mexique. Finalement, en manque de temps de jeu, le jeune espoir sera prêté six mois à épinal, avant de quitter définitivement la Ville Rose. "Quand j’arrive à épinal, on joue trois jours après en 16es de finale de la coupe de France contre Nantes et on se qualifie aux tirs au but. Ça fait trois jours que je suis là et je figure sur la liste des tireurs. Je l’ai mis. Avant d’être éliminés au tour suivant par Lens à Bollaert. C’était de beaux moments. Quand je suis revenu à Toulouse, j’ai compris que l’entraîneur Alain Casanova ne comptait plus sur moi", se remémore le fils de Jean-Marc, ancienne gloire des rouge et noir de l’US Réquista à l’époque de la 4e division. Finalement, le Ségali va naviguer en National, à Quevilly puis au Paris FC avant de rencontrer sa dulcinée à la capitale. L’heure de rejoindre Sannois-Saint-Gratien : "Avec l’entente, ça se passait très bien, j’avais trouvé la plénitude.

Je pense que je venais de réaliser sûrement ma meilleure saison sur le plan football. Mais, le club francilien a dû se restructurer". à 28 ans, l’enfant de Réquista ne se voit pas refaire ses valises une énième fois. La reconversion déjà préparée, avec un master en gestion de patrimoine à distance, il ne restait qu’à sauter le pas. "Il était hors de question pour moi de repartir en dehors de la région parisienne. Je venais d’être papa, nous étions installés avec ma fiancée. J’ai alors sondé les clubs sur Paris mais ça ne s’est pas fait. J’ai préféré mettre un terme à ma carrière plutôt que de continuer à un niveau plus bas et d’être frustré", témoigne ainsi l’Aveyronnais. Il ajoute : "C’est un choix de vie. Ailleurs que sur Paris, j’aurais sûrement trouvé un nouveau challenge mais ça ne m’intéressait plus".

Recruté par... le FC Cantou !

Aujourd’hui, le jeune trentenaire avoue s’épanouir pleinement dans son métier de conseiller : "Mon après-foot se passe de la meilleure des manières. C’est vrai que, pour certains, c’est difficile. J’avais mis les chances de mon côté en ne stoppant jamais les études". Deux ans après la retraite, c’est le monde amateur qui est revenu vers lui. Il n’a pas pu résister aux sirènes du FC Cantou, le club des expatriés. "Le président Rémi Gavalda et l’entraîneur Julian Massol sont des amis. Nous avons joué ensemble à Réquista quand nous étions plus jeunes. Il y a des supers mecs et un esprit fabuleux. Cela permet ainsi de continuer à toucher le ballon le vendredi et, en plus, ce sont des compétiteurs. J’en profite pour saluer nos deux camarades grièvement blessés avant le confinement". L’occasion aussi de faire les fameuses troisièmes mi-temps dans les brasseries aveyronnaises, dont O Moka celle de son frangin, Jordan, joueur, lui également, du célèbre FC Cantou.

"En temps normal, nous aimons aller voir des expositions ou des concerts avec ma compagne. Ici, nous sommes vraiment gâtés", conclut le Réquistanais, qui n’est pas encore prêt à rentrer au pays de la brebis. Ô Paris, ville lumière.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?