Rugby : le monde de l’ovalie ronge son frein

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  • Les championnats de rugby amateur devraient reprendre "courant janvier"selon la FFR.
    Les championnats de rugby amateur devraient reprendre "courant janvier"selon la FFR. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Alexis Bargallo

Le rugby n’échappe pas à la règle du confinement. Impossible de pratiquer, et la vision de la reprise des entraînements est toujours dans le flou. Mais pas de quoi toucher au moral des rugbymen.

Pour ce confinement, deuxième saison, le monde du sport connaît des modifications. Notamment le fait que les championnats ne sont pas totalement arrêtés. Ils reprendront, mais la question qui se pose, c’est quand ? Et quand on la pose aux principaux intéressés, la réponse reste floue. " On ne sait pas quand on va reprendre, on n’a pas de vision ", assure le deuxième ligne de Saint-Affrique, Laurent Ferrero. Un futur en points de suspension qui joue forcément sur le physique des rugbymen. " Il va falloir s’y remettre oui, en sourit Mathieu Vayrou, pilier à Rodez. A mon âge, le rugby me permet, au moins, de rester en forme. "

Des séances individuelles

Et justement, pour garder un minimum de physique dans cette période de confinement, où l’on mange plus que l’on court, les coaches aveyronnais ont préparé, avec les préparateurs physiques, des séances individuelles pour les joueurs.

" On était sur un bon rythme avant l’interruption de la saison, se souvient Anthony Julian, entraîneur de Decazeville. Mais on n’est pas dupe. Les joueurs ont tous des séances individualisées qu’ils font, mais quand on reprendra, on sait qu’il faudra travailler sur le physique. Ce sont tous des amateurs. On ne peut pas leur demander de faire quatre à cinq séances de physique. "

À Saint-Affrique, c’est la même chose. Les joueurs ont un programme à faire, "mais pas plus. On s’y tient car quand on va reprendre, il ne faut pas que ça soit dégueulasse. Mais bon, avec ma copine, on n’hésite pas à se faire de gros repas", en sourit Laurent Ferrero.

Un mal pour un bien du côté des entraîneurs

Un des points positifs de ce confinement, contre toute attente, c’est que les coaches aveyronnais peuvent travailler " plus que d’habitude, en rigole Anthony Julian. Pendant ce confinement, on a travaillé avec Tim sur les combinaisons, la défense… Tout ce qu’on fait normalement pendant l’intersaison. Mais là, avec le temps que l’on a, on travaille beaucoup plus. Et comme on nous annonce qu’il n’y aura pas de phases finales, on veut tout faire pour finir dans le top 3. "

Du côté du Lévézou Ségala Aveyron, les entraîneurs travaillent également. " J’ai regardé plusieurs de nos matches en replay, assure Ruan Lamprecht, le technicien sud-africain de LSA. Mais je travaille plus sur le développement personnel. Je me pose des questions pour savoir comment je peux améliorer notre façon de travailler. Je profite de ce confinement pour appeler d’autres entraîneurs, des amis pour voir comment ils voient les choses. Je veux m’améliorer pour que les joueurs après s’améliorent. "

"Le rugby me manque"

La Fédération française de rugby a annoncé que les championnats amateurs " reprendraient courant janvier ". Une attente qui est longue pour ces passionnés. " Pour moi, c’est le fait de n’être pas en forme qui me manque", assure Mathieu Vayrou.

Pour Laurent Ferrero, le Saint-Affricain, c’est le rugby tout simplement qui manque. " En plus, personnellement, c’était un nouveau challenge pour moi cette saison dans un nouveau club (club précédent Millau NDLR). Mais entre la saison dernière, qui s’arrête subitement, et celle-ci où l’on fait que cinq matches… Franchement, le rugby me manque. "

À Decazeville aussi, l’atmosphère autour du Sporting manque cruellement à l’entraîneur Anthony Julian. " On est une équipe qui s’entend bien. Alors oui, c’est dur de ne pas se voir, se retrouver. Mais on reste en contact. On appelle souvent les joueurs pour voir comment ils vont. "

Même s’il n’y a pas une vision claire sur la suite des championnats, une chose est sûre : une fois que le rugby sera (enfin) autorisé, les pelouses seront bondées de jeunes gens heureux de retrouver leur passion le ballon ovale et les "copains".

Du côté du Stade olympique millavois, pour faire passer le temps pendant le confinement, les réseaux sociaux marchent à fond ! Entre les vidéos pour voir et voter sur les plus beaux essais du Som, les exercices lancés par les jeunes sang et or, les interviews de joueurs des équipes seniors masculines et féminines, et enfin, pour les gourmands, la rubrique "La bouche des goûts", les supporters millavois restent au contact de leur club de cœur.

Millau garde contact grâce à ses réseaux sociaux

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