Aveyron : le confinement se termine pour les sapins de Noël

La saison des sapins commence (presque) officiellement demain. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, le gouvernement a décidé de donner une dérogation aux arbres de Noël. C’est au micro de RMC que le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé la nouvelle. "Il sera possible de les acheter dès le 20 novembre", a-t-il précisé. Jusqu’à maintenant, la vente directe de sapins n’était pas autorisée, au même titre que les livres, les jouets et autres articles jugés "non-essentiels". Et si le décret en autorisant la vente n’est pas encore paru, les grandes surfaces, jardineries, marchés de quartier, magasins de bricolages et fleuristes pourront leur ouvrir leurs rayons… en extérieur.

Méthodologie complexe

L’autorisation ayant été donnée il y a à peine quelques jours, les modalités ne sont pas claires pour tout le monde. "La méthodologie n’est pas au point. On ne sait pas si le terme "extérieur" signifie "devant le magasin" ou "à l’air libre"", s’interroge Frédéric Marteau, directeur réseau Magasin Vert / Point Vert.

Le questionnement est le même à Laguiole, où le supermarché Casino se demande où il installera les sapins qui lui seront livrés la semaine prochaine. Mais pas d’empressement. "Les gens ne font pas le sapin avant le début ou le milieu du mois de décembre", remarque le gérant.

Arbre nu

Alors que le sapin devient "essentiel", les décorations de Noël restent quant à elles sous clé. Au Magasin Vert d’Onet-le-Château, le rayon dédié a été fermé suite à une décision de la préfecture. Les clients de l’enseigne pourront alors acheter un sapin… mais pas l’habiller. Pour s’en procurer, il faudra les commander en "click and collect", ou patienter en vue d’une possible réouverture prochaine des commerces.

Nordmann ou épicéa ?

En plein confinement, la perspective de pouvoir préparer les fêtes librement semble réjouir autant les consommateurs que les commerçants et les producteurs. A la pépinière Montvert, dans la commune de Calmont, une poignée de sapins sont déjà marqués d’une étiquette rouge, témoin d’une réservation. Et d’expérience, François Teyssedre, à la tête de l’entreprise familiale, sait qu’ils partent comme des petits "pins". "Nous avons planté entre 600 et 700 sapins cette année, soit près de 200 arbres de plus que l’année dernière", précise-t-il. Et ses habitués apprécient particulièrement de pouvoir choisir leur arbre et le voir être coupé.

La dernière question épineuse sera de décider qui d’un nordmann, d’un pugens, d’un épicéa ou d’un nobilis trônera dans votre salon cet hiver.