Rodez : l’incendiaire présumé du Bowling du Rouergue purge actuellement une autre peine…

  • Me Carmelo Vialette, avocat du barreau de Nîmes, assurera la défense de l’incendiaire présumé aujourd’hui. Me Carmelo Vialette, avocat du barreau de Nîmes, assurera la défense de l’incendiaire présumé aujourd’hui.
    Me Carmelo Vialette, avocat du barreau de Nîmes, assurera la défense de l’incendiaire présumé aujourd’hui. repro cpa
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M.R.

L'incendiaire présumé du Bowling du Rouergue, dont le procès a lieu ce vendredi 20 novembre devant le tribunal de Rodez, a été condamné le 28 octobre dernier à une peine de quatre mois de prison qu'il purge à la maison d'arrêt de Druelle.

Ismaël E., incendiaire présumé du Bowling du Rouergue, devait se présenter libre à son procès ce vendredi 20 novembre. Il arrivera finalement sous bonne escorte après avoir été condamné le 28 octobre dernier, devant le tribunal de Rodez, à une peine de quatre mois de prison ferme pour des faits de rébellion. à cette époque, il sort tout juste de deux années de détention à la maison d’arrêt de Béziers pour d’autres faits de droit commun. Il décide alors de fêter cela dans sa ville natale. Dans une chambre d’hôtel, il s’alcoolise et erre dans les rues de Rodez. Il demande, un peu trop avec insistance, un chargeur de téléphone à un passant. Les policiers sont appelés une première fois. Dans la soirée, Ismaël E. se rend dans un bistrot de la place d’Armes. Entre lui et plusieurs clients, le ton monte. Une échauffourée éclate. Dans la bagarre, il reçoit un coup de tête et des membres de sa famille l’aperçoivent alors le nez en sang. Inquiets de son comportement, ils préviennent une nouvelle fois la police. « Afin de l’emmener à Sainte-Marie car le Samu ne s’était pas déplacé », témoigneront-ils.
Mais l’intervention ne se passe pas comme prévu. Selon les policiers, Ismaël E. tente de prendre la fuite et fait preuve de rébellion. Après une nuit en cellule de dégrisement, il est placé en garde à vue. Devant le tribunal, il avouera « avoir trop bu » mais niera les faits de rébellion.
Son conseil de l’époque, Me Christelle Cordeiro, dénoncera « une supercherie afin de le mettre en prison avant son procès dans l’affaire du Bowling ». « Il ne relève pas des robes noires mais des blouses blanches. Il est malade et dès qu’il bouge le petit doigt, on ne le loupe pas », plaidera-t-elle encore après la lecture d’une expertise psychiatrique soulignant le « caractère dépressif », « addictif à l’alcool » et « la difficulté à céder aux pulsions » de son client. Ce rapport devrait être plus longuement évoqué aujourd’hui. « Il savait qu’il devait se tenir à carreaux et se faire oublier avant ce procès, il ne la pas fait », avait souligné la représentante du ministère public, lors de l’audience. Depuis, Ismaël E. purge sa peine de prison à la maison d’arrêt de Druelle.

Un deuxième prévenu

Cet après-midi, le tribunal de Rodez se penchera également sur le cas d’un autre prévenu dans l’affaire du Bowling du Rouergue. Ce dernier est poursuivi pour « chantage » commis le 19 décembre 2018, soit près de six mois après l’incendie. 


 

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