Luc-la-Primaube. Des dérogations pour la chasse au grand gibier

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  • Les chasseurs de l’ACCA participant à la battue samedi dernier recevant  les consignes sur le parking de l’Oustal.
    Les chasseurs de l’ACCA participant à la battue samedi dernier recevant les consignes sur le parking de l’Oustal.
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CORRESPONDANT

Il s’agit d’éviter la prolifération des sangliers et chevreuils

Le secrétariat d’État à la Biodiversité a annoncé dimanche 1er novembre que les chasseurs pourraient bénéficier de dérogations au confinement pour chasser le grand gibier. Il s’agit d’éviter la prolifération de sangliers et de chevreuils, qui entraîneraient des dégâts dans les cultures au printemps.

C’est uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative que des actions de chasse ont lieu depuis le lundi 9 novembre sur la commune de Luc-la-Primaube.

Les chasseurs de l’ACCA présidée par Laurent Doumayzel, en étroite collaboration avec leurs homologues de Vors, organisent ainsi des battues les lundis, mercredis, samedis et dimanches.

Ils sont une vingtaine de chasseurs vêtus de gilets orange fluo et avec le masque, à se retrouver sur le parking de l’Oustal à Calzins afin de recevoir les consignes données par les chefs de battue Michèle Bouat, Michel Fricou, Albert Maviel, Francis Béteille...

Les équipes se doivent d’être trente chasseurs maximum pour les annonces de consignes de battue, puis répartis en groupes de six au maximum tout en respectant la règle de distanciation physique. Durant la battue, les chasseurs sont postés, le protocole sanitaire étant respecté.

Avec 5 à 6 chiens courants de Laurent Enjalbert de Lax pour pister et débusquer le gibier, ils se sont rendus samedi dernier dans la vallée de Trégou entre Luc et Lax.

Les chasseurs de Vors étant postés sur l’autre versant. Le mercredi précédent, Michèle Bouat, particulièrement habile, a réussi un doublé de chevreuil dans les règles de l’art, avec seulement deux cartouches !

Soulignons encore le rôle important des chasseurs pour les agriculteurs face aux dégâts du grand gibier qui participe activement à la détérioration des cultures. Pour se nourrir, les sangliers piétinent les champs et les près et grattent profondément le sol avec leur groin.

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