Aveyron : l'intersyndicale unie pour les agents de santé

  • Marie-Noëlle Clot (CFDT), Pascal Mazet (CGT) et Serge Chabrier (FO) sont sur la brèche pour soutenir les agents de santé.
    Marie-Noëlle Clot (CFDT), Pascal Mazet (CGT) et Serge Chabrier (FO) sont sur la brèche pour soutenir les agents de santé. Centre Presse - Margot Pougenq
Publié le
M.P.

Presque un an après l'apparition du Covid-19 dans le pays, les trois principaux syndicats de santé du nord Aveyron portent d'une seule voix les revendications et les inquiétudes de leurs agents. FO (Force ouvrière), CGT (Confédération générale du travail) et CFDT (Confédération française démocratique du travail) adressent un message aux personnels soignants et non-soignants : "on est avec vous". 

Solidarité territoriale 

"La vraie différence entre la première et la deuxième vague dans le nord du département, c'est la solidarité interétablissements, autant du côté des patients que du côté des agents", remarquent les trois secrétaires départementaux, Marie-Noëlle Clot (CFDT), Pascal Mazet (CGT) et Serge Chabrier (FO). 

Cette solidarité territoriale, que les syndicats saluent comme "très positive", ne concerne pas seulement les soignants, mais aussi les services ouvrier, logistique et administratif. Depuis la reprise de l'épidémie, les agents ont prêté main-forte à leurs confrères d'autres établissements de santé pour pallier l'absence ou le manque d'effectifs dû à la crise. 

Au chevet du personnel

"Le personnel souffre et a peur pour son entourage et ses patients", insiste l'intersyndicale. Les inquiétudes et les interrogations des agents sont nombreuses, notamment au sujet des primes, des tests et du manque de personnel dans les Ehpad. Mais les secrétaires départementaux se réjouissent que, malgré la situation, "le dialogue social continue et le personnel joue le jeu". 

Et ils ne sont pas inquiets que pour leurs agents. "Il faut que les personnes qui ne se sentent pas bien aillent se faire soigner aux urgences". D'après des observations dont on leur a fait part, ces services sont très peu sollicités ces derniers temps, comme lors du premier confinement. "Les patients sont en sécurité dans nos établissements", soulignent-ils, à l'unisson. 

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