Aveyron : les syndicats de l'usine Bosch exigent une rencontre au sommet en janvier

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  • L’enjeu est bien sûr l’emploi. Aujourd’hui l’usine compte plus de 1 300 salariés.
    L’enjeu est bien sûr l’emploi. Aujourd’hui l’usine compte plus de 1 300 salariés. Archives Centre Presse
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Salima Ouirni

Réunis ce mardi 24 novembre en CSE, les syndicats du site industriel Bosch demandent une rencontre, en janvier, avec le gouvernement français et la direction allemande. Les salariés veulent connaître leur avenir, à court et moyen terme, tout en poussant les ministres français à agir.

Depuis qu’il a été question d’une fermeture possible du site Bosch, dans le cadre de deux comités sociaux d’entreprise (CSE), les 5 et 10 novembre, les syndicats sont sur la braise. Pour mettre fin à l’incertitude et donner une visibilité aux salariés, la CGT et Sud, syndicats majoritaires, avec la CFE/CGG, comptent créer une intersyndicale pour parler d’une même voix.

Et c’est fort de cette union que les élus syndicaux demandent une rencontre au sommet, avec un ministre et la direction allemande. "L’intersyndicale émane des salariés. Il est vrai que nous pouvons avoir des divergences, mais sur l’avenir du site, nous devons parler d’une même voix", assure Pascal Raffanel, élu CFE/CGC.

La demande de cette rencontre a été faite, hier, de façon officielle et pour le début de l’année. "Nous avons demandé un positionnement à la direction locale pour le mois de décembre et nous voulons une rencontre avec des décideurs allemands et non des intermédiaires, pour le mois de janvier", confirme Rudy Martins, délégué syndical CGT.

Si les représentants des salariés venaient à obtenir gain de cause, cette rencontre devrait avoir lieu dans le cadre du comité de suivi, suite aux engagements pris par le gouvernement français.

"Un comité de suivi devait se réunir en début d’année 2020, suite à la promesse faite par la ministre Agnès Pannier-Runacher. Il nous apparaît opportun de programmer cette réunion, à ce moment-là. Ce sera l’occasion de demander l’étude et le suivi de la vignette Crit’air et surtout avoir les réponses du directoire de Bosch. Nous voulons avoir une vision à court terme pour 2021 et une vision à moyen terme pour 2025", ajoute Pascal Raffanel.

"Nous sommes dans un monde difficile pour le secteur de l’automobile. Nous voulons donc que le directoire et le gouvernement donnent des explications aux salariés qui sont en attente. Il n’y a rien de pire que de rester dans le flou", ajoute Rudy Martins.

En attendant ce rendez-vous, les différents syndicats vont se retrouver à plusieurs reprises pour discuter et aplanir leurs divergences.

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