Espalion. Jean-François Angles attend impatiemment la reprise

  • Le nouveau président du club de tir prend son mal en patience. Le nouveau président du club de tir prend son mal en patience.
    Le nouveau président du club de tir prend son mal en patience.
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CORRESPONDANT

Après la mise en avant des coprésidents du Photo-Club dans notre édition de dimanche, place au tout nouveau président du club de tir.

Espalionnais de naissance, après ses études, Jean-François Angles affiche une carrière militaire de 33 ans. Tout en s’investissant dans le bénévolat depuis plus de cinquante ans et plus particulièrement dans le management sportif depuis une quarantaine d’années. Ce qui lui a permis de connaître tous les étages du sport amateur français depuis la gestion de club jusqu’à celle d’un organisme européen.

Depuis son retour "au pays" en 2005, Jean-François s’est investi dans le Comité départemental olympique et sportif (CDOS) et au RCENA. Il est aussi membre du club de tir d’Espalion depuis quatre ans.

Justement, comment est arrivé votre intérêt pour le tir ?

Le tir étant la priorité absolue de la formation des militaires et particulièrement de l’Infanterie qui était mon Arme, c’est tout naturellement que je me suis intéressé aux armes de tout calibre.

Cependant, je n’avais jamais été membre d’un club civil. Il a fallu qu’un ami me propose de l’accompagner pour que je m’y remette et que je découvre une autre approche du tir.

Lorsqu’André Truel m’a proposé de lui succéder, j’ai hésité car je n’ai pas son expertise des spécificités et de la réglementation civiles du tir sportif. Mais partageant sa philosophie de ce sport quand il écrit que "les tireurs de loisir n’ont pas le désir de dépasser les autres mais simplement de se dépasser eux-mêmes car de l’École de tir aux Jeux olympiques, le tir est avant tout un état d’esprit qui s’acquiert avec l’apprentissage de la concentration, de la maîtrise de soi, de la remise en question permanente de son effort, de la lucidité, de la simplicité de faire face à ses échecs et du courage d’y remédier.", j’ai accepté de continuer à faire vivre ce club qu’il a fondé et dirigé pendant quarante ans.

Quelques mots

sur votre association

Le club réunit un peu plus d’une centaine de membres de 10 à 89 ans dont une vingtaine de moins de 20 ans. Nous comptons également une vingtaine de femmes.

La majorité de nos tireurs habite sur le territoire de la communauté de commune. Nous avons deux sites de pratique : un stand de tir à 10 mètres dans le nouveau complexe sportif d’Espalion et un stand de tir à 25 mètres à Granval, sur la route de Bessuéjouls.

Comment le président vit-il cette période de confinement ?

Pas très bien évidemment car elle nous prive de pratique, ce qui est particulièrement pénalisant pour notre école de tir et pour nos compétiteurs.

Pour les autres tireurs, nous ne pouvons pas organiser les séances mensuelles de tir contrôlées, indispensables pour le renouvellement de nos demandes de détention d’arme. Nous avions mis en place des règles strictes de distanciation dès la rentrée qui ont été efficaces puisque nous n’avons relevé aucun cas positif parmi nos membres. Mais nous prenons notre mal en patience comme tout le monde, en espérant une fin rapide de cette situation.

Quels vœux formulez-vous pour la reprise ?

Dès que ce sera possible et dans le respect des règles sanitaires, l’urgence est celle de la reprise de l’entraînement des compétiteurs, de l’École de tir pour les jeunes et de l’organisation d’une séance de tir contrôlé pour les autres en espérant qu’il n’y ait pas une troisième vague de propagation !

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