Villefranche-de-Rouergue. La tension baisse à l’hôpital de Villefranche sur le front de la Covid

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  • Bertrand Perin lance un appel au respect des gestes barrières pour lutter contre la pandémie.
    Bertrand Perin lance un appel au respect des gestes barrières pour lutter contre la pandémie. DDM - GUY LABRO
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Le nombre de personnes hospitalisées régresse. Une orientation baissière que l’établissement espère durable.
 

Quatorze malades de la Covid-19 hospitalisés à la Chartreuse au plus fort de cette deuxième vague, cinq ce mardi : ces chiffres traduisent une amélioration de la situation sanitaire.

"La pression baisse", se réjouit le directeur du centre hospitalier villefranchois. "On espère avoir vu le pic et être sur la pente descendante." Mais Bertrand Perin lance aussi un appel. "Il ne faut surtout pas que la population se relâche. Elle doit continuer à appliquer les gestes barrière et à respecter la distanciation physique." Sous peine d’une nouvelle accélération de la pandémie.

Au contraire de la première vague où les personnes présentant des symptômes de la Covid-19 étaient transférées sur Rodez, cet automne l’hôpital de Villefranche a été en première ligne, les malades restant sur place.

"Dans le cadre du ‘’plan blan’’ instauré, nous avons réorganisé nos services pour ouvrir un secteur Covid, avec dix-huit lits", explique son directeur. Un bâtiment modulaire a été aussi installé au service des urgences, avec un automate qui permet de fluidifier l’accueil des personnes venant se faire tester, et de les orienter à bon escient. Des cas de Covid-19 ont été aussi enregistrés parmi le personnel de l’établissement.

Bertrand Perin et le directeur des soins en charge du suivi des lits Covid en liaison avec les autres hôpitaux du département, et Thierry Buisson, ont dû alors jongler pour établir les plannings. Par ailleurs, le contexte les a obligés à reporter des activités médicales et chirurgicales prévues. "Ces déprogrammations sont quasiment terminées", informent-ils.

Ils espèrent fortement que la baisse des hospitalisations Covid-19 va se poursuivre. Ce serait une vraie bouffée d’oxygène, à quelques jours de Noël et des congés de fin d’année inhérents à la période, pour le personnel. Celui-ci a bien besoin de souffler.

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