Un euro symbolique pour le maire de Rodez, reconnu victime d'injure publique
Le tribunal a rendu ce mercredi 25 novembre sa décision au sujet de ces faits commis au mois de février 2020.
Est-ce le contexte dans lequel la publication a été rendue publique (15 jours avant le premier tour des élections municipales) ou bien le "poids" des mots employés ("trahison", "opportunisme", "sans foi ni loi") qui auront guidé le tribunal ?
Ce mercredi 25 novembre en début d'après-midi, une décision a été rendue par le tribunal judiciaire de Rodez concernant des faits de complicité d'injure publique par voie numérique à l'endroit de Christian Teyssèdre, maire de Rodez et président de la communauté d'agglomération.
L'auteur de la publication a été reconnu coupable, condamné à une amende de 150 euros avec sursis et à verser un euro à Christian Teyssèdre, dont l'avocat demandait, lors de la première audience le 23 septembre, 10000 € de dommages et intérêts.
Lors de cette même audience, le prévenu avait expliqué : « Je n’ai rien contre la personne du maire, mais c’est contre le politique que j’ai voulu écrire cela. Je veux bien admettre que les mots sont un peu forts ». L'avocat du maire de Rodez avait, lui, affirmé : "Il ne s’agit que d’un ramassis d’injures, de mots violents, publiées dans un contexte particulier. Le maire tient toutefois à rappeler qu’il est très attaché à la liberté d’expression et de la presse."
Le tribunal a par ailleurs refusé la demande de l'avocat de Christian Teyssèdre de faire valoir l'article 475-1 du code de procédure pénale, ce qui signifie que les frais de procédure ne seront pas à la charge de l'auteur du texte mais de la partie civile.
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