Villefranche-de-Rouergue : la bûche d’amour de Paul Saint Maixent en vedette
Ancien de la finance, sportif et grand voyageur, ce mitron s’installe tous les jeudis matin sur la place Lescure. Sur son stand, il propose une lointaine cousine du gâteau à la broche, qui fait le régal des palais. A déguster sans modération.
l l est des périodes plus fastes pour se lancer, mais à joyeux mitron, rien d’impossible ! Car l’homme est pour le moins éclectique et voyageur : bien avant de titiller les papilles des passants avec sa "bûche d’amour", Paul Saint Maxent n’a-t-il pas tâté de la bûche en visant – pas moins - que l’expertise comptable ? Directeur financier à Paris, contrôleur financier en Allemagne en passant par l’Irlande, on le retrouve en Slovaquie où il rencontre l’amour, qui lui donne deux beaux enfants et un nouveau rôle de négociant en import-export de vêtements pour bébé.
Mais l’homme ne fait pas travailler que sa tête. Il a aussi des jambes et un vélo qu’il enfourche régulièrement pour de longues virées ici et là-bas quand il n’est pas guide de haute montagne. Il s’apprête même à faire son tour du monde à vélo lorsqu’il découvre qu’il est gravement malade. Incontestablement, c’est son insatiable curiosité et l’art de la débrouille qui le sortiront de là : de chef d’entreprise dans le domaine de la rénovation à simple magasinier, en passant par une formation BTS bois (encore la bûche !) il a plus d’un tour dans son sac… Et la besace est grande, tout comme la besogne.
Originaire de Transylvanie
La bûche d’amour, lointaine cousine du gâteau à la broche, il l’a rencontrée en Europe centrale. Car son origine se perd dans la nuit des temps, vraisemblablement chez les Hongrois de Transylvanie avant de conquérir sa popularité en Roumanie. Une seule certitude : si le gâteau à la broche est le premier gâteau européen, la bûche d’amour bio de Paul Saint Maxent est estampillée "Fabriquée en Aveyron". Et elle se décline dans toutes les saveurs : sucre-cannelle, graines de pavot, coco, noix, amande ou noisette, soit autant de douceurs qui lui confèrent "in fine " de l’écorce, fine et croquante à souhait ! Elle est, au choix, à déguster chaude, sur les marchés de Villefranche (place Lescure), Rodez ou Villeneuve.
Et pour les initiés les moins raisonnables… la bûche d’amour fourrée au chocolat-noisette fondant, irrésistible !
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