Rodez. Simon Prucel ouvre à Montpellier "L’épicerie fine de l’Aveyronnais"

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  • Natif de Millau, Simon Prucel, 29 ans, s’amuse à décrire son épicerie comme "un office de tourisme de l’Aveyron" à Montpellier.
    Natif de Millau, Simon Prucel, 29 ans, s’amuse à décrire son épicerie comme "un office de tourisme de l’Aveyron" à Montpellier. repro cpa
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Aurélien Delbouis

Dans les rues étroites de l’Ecusson, le centre-ville de Montpellier, Simon Prucel vient d’ouvrir son épicerie fine de l’Aveyronnais. Vitrine gourmande du savoir-faire des prooducteurs du départment.

Il a d’abord roulé sa bosse dans le restaurant L’Aveyronnais puis dans "Le bistrot de l’Aveyronnais". Deux adresses patrimoniales lovées dans les rues étroites du centre-ville de Montpellier. Cinq ans après, nous retrouvons Simon Prucel dans les locaux fraîchement rénovés de son dernier projet : "l’Épicerie fine de l’Aveyronnais."

Ouverte depuis le 13 novembre, cette nouvelle vitrine de la gastronomie aveyronnaise présente aujourd’hui ce que le département d’origine du trentenaire fait de meilleur. Sur les étagères en bois, du 2 de la rue de la vieille, il y a de quoi se faire plaisir ! Charcuterie, fromages, biscuits, chocolats, sirops, vins, bières… les délices se déclinent en version salée ou sucrée.

"Je travaille avec les fournisseurs, les producteurs que je connaissais déjà grâce aux restaurants.

Mais comme ils sont fermés depuis un petit moment maintenant, j’ai pu mettre ce temps à profit pour partir à la rencontre de petits producteurs qui n’étaient absolument pas distribués."

"L’idée, reprend le natif de Millau, c’est de présenter des produits que l’on ne trouvera pas ailleurs."

Pour cet enfant de la balle qui a toujours baigné dans le monde de la restauration, ce nouveau projet correspond aussi à son envie du moment. "La restauration à Montpellier, c’est un coup de feu entre midi et deux. Dans l’épicerie, les clients prennent davantage le temps, viennent pour se faire plaisir, aiment bien avoir des conseils, parler des produits, parler de l’Aveyron aussi. Il y a une vraie connexion qui se fait. Imaginez, j’ai même retrouvé une cousine", plaisante ce fin connaisseur du département.

Un nouvel ambassadeur de "la table Aveyron" ? "Je ne pense pas, mesure Simon, mais c’est vrai, j’aime bien en parler c’est indéniable. Les gens apprécient aussi de retrouver un véritable Aveyronnais dans une boutique aveyronnaise. C’est pour eux quelque chose d’assez rassurant je pense. C’est d’ailleurs souvent la première question : y a-t-il un Aveyronnais là-dedans ?"

Avant de retrouver des jours meilleurs, l’ouverture en pleine période de confinement laisse présager le meilleur. "On travaille beaucoup en click & collect, en livraison aussi, les rues de Montpellier n’étant pas très fréquentées en ce moment, concède le patron mais avec l’approche de Noël, on travaille beaucoup avec les entreprises qui veulent marquer les esprits en offrant à leurs salariés un coffret plein de bons produits locaux. C’est dans l’air du temps." Un air de fraîcheur qui fleure bon l’Aveyron.

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