Quand le cheval était indispensable
Toutrefois élément primordial et indispensable dans la culture de la vigne : le cheval. Partenaire ô combien précieux du viticulteur qui utilisait cette traction animale pour son travail au quotidien mais encore pour ses sorties en famille le dimanche.
Menant charrette, calèche, berline, cabriolet, fiacre et même corbillard, l’animal est apte à régler ses allures afin d’exercer une traction harmonieuse. Ce, à la suite d’une période de dressage permise par une relation de confiance entre l’homme et le cheval.
Consécutivement garder l’immobilité, installer le harnachement, puis débuter la conduite de l’attelage à l’aide d’ordres vocaux.
Certains vignerons partageaient l’achat
Le dresseur s’aidant de sa voix, de ses mains... Il pourra aussi compter sur l’aide de voisins pour mener les outils : charrue, araire, herse. Un travail autrefois usité par les nombreux vignerons dont certains devaient partager l’achat et la propriété de leur cheval. Une sorte de copropriété ou de groupement coopératif anticipé. Ce n’était pas le cas en ce mois d’août 2005 pour Paul Veyrac, qui venait d’acquérir Koukay, une double ponette.
Une race de poney pouvant porter aussi bien les enfants que les adultes.
Sur la parcelle du terrain des Naisses, les premiers pas de Koukay, menée par Paul et conduite par Denis Montés. Peu à peu, l’ensemble effectue des labours bien droits, attestant de l’efficacité de l’apprentissage.
Avec les années, aujourd’hui, ce sont les enfants de Paul qui, désormais propriétaires de Koukay, la soignent et dans les premiers jours de beau temps la montent ou l’attellent à un superbe buggy pour la plus grande fierté de Paul.
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