Canet-de-Salars. Son activité impactée, Valérie s’adapte en attendant des jours meilleurs

  • Confinée chez elle à Canet, Valérie attend impatiemment la réouverture de sa boutique de robes de mariées à Rodez.
    Confinée chez elle à Canet, Valérie attend impatiemment la réouverture de sa boutique de robes de mariées à Rodez.
  • Valérie ajuste une robe sur la future mariée Valérie ajuste une robe sur la future mariée
    Valérie ajuste une robe sur la future mariée
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CORRESPONDANT

Si Valérie Rouzeau est devenue "Canétole" (certains préfèrent dire "Canétoise") en 2008, c’est à Rodez qu’elle exerce son joli métier : elle vend des robes de mariées ! Dans sa boutique située rue de Bonald, on trouve tout ce que l’on veut pour une belle cérémonie.

Les robes de mariées, bien sûr, avec des noms prestigieux comme Pronovia, Lambert, Whiteone et bien d’autres. De magnifiques robes blanches aux bustiers en tulle et cristaux, ou en taffetas et guipure, dentelle Chantilly, longues traînes, très soyeuses et fluides, donnant une silhouette de déesse à la plus belle des fiancées. Mais on y trouve aussi les accessoires, les robes cocktails pour demoiselle d’honneur, ou pour des Pretty women d’un soir à l’occasion d’une soirée spectacle. Les hommes eux aussi peuvent trouver costumes et smokings à leurs goûts, rétro, classiques ou plus dans le vent. Valérie avait prévu un défilé le 13 décembre au château de Labro, pour montrer ses collections. Et comme d’habitude, entourée de ses coiffeuses et esthéticiennes préférées, elle avait invité ses clientes et ses amis, et parmi eux les danseurs de l’école d’Edwina Costecalde qui devaient présenter les modèles et ponctuer la soirée de quelques chorégraphies.

Mais hélas, même si Valérie vient d’apprendre qu’elle peut rouvrir son magasin dès lundi, le chiffre d’affaires ne remontera pas, les mariages festifs étant suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Il y aura peu de cérémonies, donc peu de frais de toilettes et le défilé, générateur de ventes, n’aura pas lieu cette année. Valérie aimerait que sa profession soit classée S1, comme tous les métiers de l’événementiel, traiteurs et restaurants, coiffeurs et photographes… et que les aides de l’état annoncées se profilent dans son horizon couleur tristesse.

Elle reste donc à Canet avec ses enfants, Lilou 14 ans et Margot 12 ans, et soutenue par son mari Geoffrey employé au Moulin de Salars.

En attendant des jours meilleurs, elle s’est lancée dans la vente de robots de cuisine d’une marque très connue et en visio-conférence elle donne des conseils et des recettes à toutes celles qui, comme elle, redécouvrent le plaisir de cuisiner et se lancent dans la confection de bons petits plats, suave consolation face à la frustration due à la pandémie.

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