À Noël, on marche et on rêve, dans les rues de Rodez

Noël 220 restera une fête particulière. Si certaines villes comme Toulouse ont purement annulé le marché de Noël, la ville de Rodez entend conserver l’esprit de la nativité.

Mais elle entend aussi conserver l’esprit des contraintes sanitaires. Un équilibre délicat. Alors comment faire pour que les Ruthénois profitent des fêtes sans s’exposer ? Arnaud Combet, l’élu en charge de cette épineuse question, s’est creusé la tête, à travers différents scénarios.

Il en ressort qu’il ne "faudra surtout pas stationner ou s’agglutiner devant des animations. Tout est fait pour que les gens circulent et déambulent", précise-t-il. À partir d’aujourd’hui, il faut donc marcher ou rêver ou les deux, mais ne pas créer d’attroupement.

Il n’y aura pas de restauration, non plus. Même pas une distribution de chocolat ou de vin chaud, afin d’éviter de se regrouper.

Malgré tout, la mairie a mis sur la table (un peu moins de) 100 000 € pour faire vivre l’esprit de fêtes jusqu’à la fin de l’année. "Nous voulons que la parenthèse de Noël perdure. Il nous a paru important de le faire pour la population, pour notre commerce de proximité. Nous avons voulu que Rodez soit belle et féerique", a confié Arnaud Combet.

Place de la Cité, mise en lumière

À partir de ce soir 17 h 30, la ville s’illuminera. Ses robes scintilleront place de la Cité et dans les axes principaux….On pourra alors marcher et rêver devant le village de Noël et celui des artistes. La mairie jure qu’on en aura plein les yeux (lire par ailleurs).

Place de la Cité, la vidéo mapping reviendra, encore plus forte, plus créative. "C’est une façon de valoriser cette nouvelle place et notre patrimoine", promet l’édile.

Si les yeux sont éblouis par la lumière des fêtes, les oreilles ne resteront pas sourdes. Les passants seront bouches béé devant les huit bandas qui animeront les rues. Mais ces groupes marcheront aussi au pas. Pas question de créer un quelconque attroupement. Les chalands pourront tout de même les suivre dans les rues. Une manière de se réchauffer, puisque les cafés et les restaurants restent clos, jusqu’en janvier.

En attendant, les fêtes s’annoncent dynamiques et déambulatoires. Car contrairement aux autres années, il n’y aura pas non plus les fameux apéros dînatoires, "On ne peut pas faire cela aux restaurants " souffle la mairie.