Espalion. Avec son "saxo", Michel Cadars anime l’Harmonie

  • Tout en jouant du saxophone, Michel  Cadars s’investit pleinement dans l’association.
    Tout en jouant du saxophone, Michel Cadars s’investit pleinement dans l’association.
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CORRESPONDANT

Aujourd’hui, place à un président qui, depuis un quart de siècle, vit sa passion pour la musique à travers l’Harmonie.

Après un long parcours autour de la métallurgie et la ferronnerie, passant par Saint-Etienne, Aix-en-Provence, Perpignan, les surprises de la vie ont ramené Michel Cadars sur les terres de son enfance. D’abord comme artisan carrossier puis comme directeur gérant d’un centre de contrôle automobile. Un retour à Espalion qui va coïncider avec la reprise de son intérêt pour la musique.

Comment est venu votre investissement dans la musique.

Je suis né dans une famille, pas de musiciens mais qui aimaient la musique. Jeune, j’aimais les ambiances jazz, musique brésilienne et ne dédaignais pas écouter un air d’opéra. Ma première (et brève) expérience musicale remonte à la classe de troisième au collège. Avec quatre copains, nous avions monté un petit orchestre éphémère jouant à l’oreille : "Les Diables Rouges". Avec comme unique prestation l’animation d’un repas de classe local !

Ce n’est qu’après mon retour professionnel à Espalion que j’ai enfin sauté le pas et me suis lancé dans une véritable formation musicale et dans l’apprentissage du saxophone. En 1978, la création, à l’initiative des Bernard Miral, Jean-Claude Ausseil…, de l’association "Les Amis de Musique" m’avait offert cette opportunité.

Présentez-nous votre association.

Finalement, cette association des Amis de la Musique aura été la genèse de l’Harmonie. Pour ne pas empiéter sur les prérogatives de la nouvelle école de musique départementale venant de voir le jour, un groupe de musiciens va créer une véritable Harmonie, non plus pour apprendre la musique mais pour partager la musique dans un ensemble. Après des débuts prometteurs, avec des concerts remarqués lors de ses diverses prestations, aussi bien festives que pour des cérémonies officielles, viendra un moment de doute avec des effectifs s’étiolant petit à petit. Cela nous a amenés, avec mon chef de chœur Gilles Montagna, à prendre à bras-le-corps le problème en proposant des formations musicales avec prêt d’instruments pour un prix modéré. Un investissement payant puisqu’aujourd’hui l’Harmonie compte trente-cinq musiciens motivés.

Comment vivez-vous cette période de confinement ?

Pas bien. C’est une période difficile. C’est dur pour le moral. Certains se démobilisent et perdent l’envie de faire de la musique lorsqu’ils sont seuls. Même s’il reste un contact par messagerie et l’échange de quelques morceaux "sympas". La convivialité des retrouvailles pour les répétitions hebdomadaires et pour les concerts manque beaucoup.

Quel est votre souhait pour la reprise des activités ?

Mon premier souhait sera que chacun sorte indemne de cette pandémie. Ensuite que nous puissions tous nous retrouver avec une envie intacte de jouer et de s’éclater. Il ne faut pas oublier que la musique est un formidable vecteur de vie sociale.

Nul doute que dès que les conditions le permettront nous allons programmer une sortie pour aller apprécier un grand concert ou un opéra. Il faut absolument relancer la dynamique.

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