Decazeville. La plume assassine du Decazevillois Carl Aderhold

  • L’écrivain Carl Adherold.
    L’écrivain Carl Adherold. Centre Presse - Joel Born
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Centre Presse

Dans "Mort aux cons", Carl Adherold, l’auteur originaire de Decazeville, n’hésite pas à éliminer, avec humour, tous ceux qui barrent le chemin de son personnage.

Dans ces mêmes colonnes, nous évoquions récemment la disparition du comédien Pierre Adherold, alias Pierre Decazes, à l’âge de 88 ans. Après son enfance dans le Decazeville populeux de l’époque, ce personnage haut en couleur, avait quitté la cité ouvrière et les poissonneries de ses parents, pour rejoindre la capitale et monter sur les planches. Une vie à la fois riche et mouvementée, entre théâtre et cinéma, galères, colères et militantisme politique, que Carl Adherold, son fils né à Decazeville en 1963, raconte dans son roman, en grande partie biographique et paru en 2016, Rouge. Rouge comme Pierre Decazes le militant communiste. Rouge comme les colères qu’il piquait régulièrement. Rouge comme ce vin qui lui montait parfois à la tête… Rouge enfin comme la couleur obsédante de celui qui fut conçu sous les portraits de Marx et Lénine, qu’il a pendant longtemps pris pour de lointains aïeux…

Traque jubilatoire

Historien de formation, passionné depuis toujours par la littérature, directeur éditorial chez Larousse puis fondateur d’une maison d’édition, Carl Adherold a fini par se jeter à corps perdu dans l’écriture.

Dans Mort aux cons, son premier roman paru en 2007, l’auteur se lance dans une traque jubilatoire. Qui n’a jamais rêvé de zigouiller son voisin malotru, dont les chiens aboient, sans la moindre raison, à longueur de journée et parfois la nuit, et vous déposent régulièrement quelques paquets de crottes dans votre allée ou devant la porte de votre garage, sans que leur insupportable maître n’ait pris, une seule fois, la peine de se baisser pour ramasser leur malodorant forfait.

Qui n’a jamais rêvé de liquider son chef de service zélé qui n’hésite pas à baver sur ses collègues de bureau dans l’espoir de décrocher une nouvelle promotion. Cette interrogation, et bien d’autres, le personnage de Mort aux cons se la pose souvent. Trop souvent. Tant et si bien qu’il finit par éliminer tous ceux qui ont la mauvaise idée de se mettre en travers de son chemin. Tout commence le jour, où il balance par la fenêtre le chat devenu un peu trop envahissant de sa voisine. Débute alors une traque aux cons (et il n’en manque pas…) pour le moins jubilatoire. Un roman fantaisiste et passablement désopilant, fruit de la plume assassine de Carl Adherold. Sur le ton de l’humour, bien évidemment.

Le Théâtre des nuits

Dans un registre complètement différent, Carl Adherold a publié, en cette année 2020, un nouveau roman, Le Théâtre des nuits, dans la collection Arpège aux Éditions Stock. "Une histoire d’amour bouleversante et d’émancipation féminine qui dépeint une guerre où tout est théâtre."

Mort aux cons, Carl Aderhold, Pocket.
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