Ringo Starr, le batteur a toujours de l'abattage

  • A 80 ans, le batteur des Beatles, Ringo Starr, exploite le bon filon, son "All Starr band", show avec des amis réputés qui lui permet de tourner.
    A 80 ans, le batteur des Beatles, Ringo Starr, exploite le bon filon, son "All Starr band", show avec des amis réputés qui lui permet de tourner. VALERIE MACON / AFP
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Relaxnews

(AFP) - Mais que devient Ringo Starr? A 80 ans, le batteur des Beatles exploite le bon filon, son "All Starr band", show avec des amis réputés qui lui permet de tourner.

Ringo n'a pas le magnétisme de Paul McCartney, qui sort un nouvel album le 18 décembre, mais est toujours actif (les deux autres Beatles, John Lennon et George Harrison sont disparus). Si la crise sanitaire le permet, il a même prévu de reprendre les concerts avec ce super-groupe en juin 2021 aux Etats-Unis.

Cette folle embarcation, dans laquelle prennent place des guitaristes comme Joe Walsh (Eagles) ou Steve Lukather (Toto), lui permet de s'amuser comme un petit diablotin, comme quand il reprend avec eux à pleins poumons "Yellow submarine".

"Ringo, c'est le bon pote, le mec chouette, celui qui faisait le lien dans les Beatles et les autres s'arrangeaient toujours pour composer un titre qu'il pourrait chanter, alors il chante toujours les mêmes chansons (rires) mais comme il est entouré de gens connus, qui chantent et qui changent, le show se renouvelle", dissèque pour l'AFP Stan Cuesta, auteur de "The Beatles" (éditions du Layeur).

Des pointures comme Dr. John ou Clarence Clemons (saxophoniste du E Street Band, escorte de Bruce Springsteen), aujourd'hui tous deux décédés, firent ainsi partie de l'aventure.

Ce projet fut la bouée de sauvetage de Ringo, celui des Fab Four qui a eu le plus de mal à négocier l'après séparation. "A un moment, il était perdu, au niveau commercial, ses albums, c'était la +cata+ et les maisons de disques lui fermaient la porte au nez", raconte Stan Cuesta. Dans son ouvrage, l'auteur revient ainsi sur l'opus "Ringo the 4th" (1977), "atroce", à l'image de sa pochette où Ringo pose avec épée médiévale entre les mains et petite amie de l'époque - dont on ne voit que les jambes - juchée sur ses épaules...

"Ce projet de +All Starr+, avec ses potes célèbres, lui permet de tourner, de sortir des lives et des vidéos régulièrement, il a une production pléthorique", prolonge le spécialiste.

Le nom de ce combo reflète "son jeu sur les mots, qui faisait que ses réparties étaient très attendues en conférence de presse du temps des Beatles, c'est lui qui y faisait souffler l'esprit de Liverpool", souligne auprès de l'AFP Yves Bigot, directeur général de TV5Monde et ex-dirigeant de maison de disques.

"C'est qu'on appelait le +Ringoisme+, son jeu sur la langue, qui a donné des titres comme +A hard day's night+ (+Nuit d'une rude journée+) par exemple", rappelle cette figure des médias.

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