Belcastel : un contrat protecteur et durable pour la rivière Aveyron

  • Les acteurs actuels n’ont pas manqué de souligner le travail  de leurs prédécesseurs.
    Les acteurs actuels n’ont pas manqué de souligner le travail de leurs prédécesseurs. Repro CP
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CORRESPONDANT

Cent quatre-vingt-sept kilomètres de long, un réseau d’affluents très dense dont les principaux sont l’Olip, La Serre, La Briane, l’Alzou, la Serène. Un territoire s’étendant sur 1 560 kilomètres carrés, 83 communes traversées depuis Sévérac-d’Aveyron jusqu’à Laguépie (Tarn-et-Garonne) en passant par les pôles urbains de Rodez et de Villefranche-de-Rouergue et en traversant de beaux villages touristiques parsemés d’activités agricoles, industrielles et artisanales, de larges vallées alluviales, des gorges encaissées : la rivière Aveyron mérite bien que l’on s’occupe de son cas.

Issu de trois structures gestionnaires représentant la Haute Vallée, la Vallée Médiane et la Basse Vallée de l’Aveyron, c’est le Syndicat mixte du bassin-versant Aveyron Amont (Smbv2a) qui s’y colle avec à sa tête le président Michel Artus, maire de Moyrazès. Il est épaulé par les deux vice-présidents Patrick Gayrard, maire de Druelle-Balzac et Sébastien Cros, maire de Saint-Martin-de-Lenne qui a succédé à Michel Mercadier, maire de Gaillac-d’Aveyron, de l’équipe administrative du syndicat et de nombreux partenaires.

Dans la salle des fêtes de Belcastel, au bord de la rivière Aveyron qui, pour la circonstance et suite aux récentes intempéries avaient élevé son niveau d’eau, sous l’autorité de la préfète Valérie Michel-Moreaux, le maire Jean-Pierre Bessière et le président de la communauté du Pays rignacois Jean-Marc Calvet ont accueilli les invités.

Plusieurs financeurs

Michel Artus a ensuite fait l’historique des programmes d’entretien depuis le 25 janvier 1991 : "Forts de cette expérience, nous n’hésitons plus aujourd’hui à proposer des initiatives techniques à chaque fois dans un souci de co-construction avec l’ensemble des acteurs pour avancer avec toujours plus d’efficacité vers cet objectif de reconquête".

Après les discours d’usage, la signature de cet engagement moral, technique et financier entre les maîtres d’ouvrage locaux et les partenaires financiers est intervenue.

Ce contrat d’un montant de 17 millions d’euros court jusqu’en 2024. Il est financé à 32 % par les collectivités, 32 % par l’agence Adour-Garonne, 17 % par la Smbv2a, 7 % par l’Occitanie, 4 % par le Département, 4 % par l’Europe, 4 % par les autres partenaires.

Ce contrat a comme objectif la lutte contre la pollution, la gestion des milieux aquatiques, mais aussi la prévention des inondations, la gestion durable de la ressource, la gestion concernée du bassin-versant Aveyron.

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