Tennis : Capdenac entre nouveauté et volonté de continuité

Le départ de Mathieu Desroches

Après 17 ans à la tête du Tennis club Capdenac, Mathieu Desroches a quitté la présidence. Un départ sans heurt, prévu de longue date. « J’ai annoncé il y a deux ans que je n’assumerai plus cette fonction après le 31 août 2020, rappelle l’intéressé. Cela a laissé le temps de préparer le futur président ainsi que les membres du bureau. » Car le relais a été transmis à un homme de la maison, Philippe Perrier. « J’étais déjà impliqué au bureau et dans la vie du club depuis plusieurs années », précise le nouveau dirigeant, un des piliers de l’équipe première, qui évolue au niveau national depuis 2008.
« Il est important de laisser sa place aux plus jeunes pour donner un nouvel élan », ajoute Mathieu Desroches. Pour autant, celui-ci n’a pas totalement quitté le paysage, puisqu’il occupe désormais la fonction de vice-président.

Les objectifs du nouveau bureau

« Nous voulons continuer dans la continuité de ce qui a été fait précédemment », prévient Philippe Perrier. Le nouveau dirigeant entend « mettre l’accent sur l’école de tennis ». Cette priorité à la formation doit passer par « davantage d’accompagnement de nos jeunes les plus prometteurs, grâce à des entraînements ou des stages encadrés ».
Au rayon des nouveautés, le club a mis en place depuis le début de la saison un « créneau de renforcement musculaire et de cardio pour nos entraînements, une heure par semaine ». Un exercice bienvenu durant la période de confinement, car il a pu se poursuivre à distance, à travers des vidéos envoyées par e-mail.
Une autre nouveauté pourrait apparaître dans le futur : la pratique du padel. « C’est important pour la diversification du club, prévient Philippe Perrier. Mais pour l’instant, nous en sommes encore au stade de projet. »

Les ambitions en Nationale 4

Après une année 2020 blanche, les tennismen capdenacois attendent avec impatience le retour des épreuves par équipe, eux qui évoluent en Nationale 4. Ils vont d’ailleurs connaître dans les prochains jours le nom de leurs adversaires, alors que les premières rencontres sont prévues pour le 2 mai. « Notre priorité est de nous maintenir au niveau national, prévient le dirigeant. Mais si nous avons la possibilité de jouer quelque chose de mieux, nous le ferons. » Les Aveyronnais peuvent se montrer d’autant plus ambitieux qu’ils disputeront trois de leurs cinq matches à domicile. « Seulement, il n’y a plus qu’une seule équipe par poule qui monte », tempère le président.
Pour cette nouvelle saison, l’effectif reste inchangé. Les entraîneurs Jean-Claude Lacan et Bruno Delfraissy peuvent compter sur un effectif inchangé. On y retrouve les Britanniques Marcus Willis et Jack Carpenter, l’ancien Ruthénois Morgan Salvan, arrivé il y a un an, et les locaux Léo Cazor, Mayron Riols et Thibault Aimé. Lionel Crémers, Lucas Debons et Philippe Périer peuvent aussi dépanner, en cas de forfait.

Les conséquences de la crise sanitaire

Malgré le contexte, le TCC a réussi à maintenir ses effectifs. « Nous avons une légère baisse, mais rien de significatif », assure le président. Et côté financier, il espère « que le club ne sera pas trop touché ». Mais un manque à gagner a eu lieu cette année, à cause de l’annulation des deux tournois organisés par le club.
Autorisés à jouer en extérieur, les sociétaires du club capdenacois espèrent désormais qu’ils pourront reprendre en intérieur à partir du 15 décembre. « Pour compenser la période d’inactivité, nous avons prévu de proposer six jours de stage gratuits aux jeunes pendant les vacances de Noël », dit-il.