Montrozier. L’espace archéologique toujours au travail

  • Charlène Routaboul a utiliséune technique électrique pour dénicher des indices.
    Charlène Routaboul a utiliséune technique électrique pour dénicher des indices.
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CORRESPONDANT

L’archéologie locale ne confine pas en cette triste période et révèle même néanmoins une certaine richesse. Une équipe de chercheurs est venue deux jours durant sur le site de la Villa gallo-romaine d’Argentelle afin d’y effectuer de la prospection géophysique. Cette technique de mesure électrique permet de faire de la recherche sans fouiller et donc sans risquer d’abîmer d’éventuels vestiges encore enfouis.

L’intervention a été réalisée par Charlène Routaboul, doctorante à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, recherche effectuée dans le cadre de sa thèse "Occupation des sols et paysages ruraux dans la cité ruthène durant l’Antiquité", l’objectif affiché étant pour elle de confirmer les plans de ladite Villa d’Argentelle fouillée entre 1857 et 1859.

Charlène, par ailleurs membre du conseil d’administration de l’Aspaa, envisage une nouvelle prospection l’an prochain afin de tenter d’en savoir encore plus sur ce site qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Le musée de Montrozier a, quant à lui, fermé ses portes le 28 octobre dernier. Celles-ci seront rouvertes le 1er avril 2021. L’activité n’en faiblit pas pour autant pour les agents du musée départemental qui préparent d’ores et déjà la saison 2021. Si l’accueil n’a pas été possible sur les lieux, les trois agents sont néanmoins intervenus auprès des écoles et collèges à la demande de ceux-ci. Il est en outre toujours possible de suivre l’actualité de l’espace archéologique de Montrozier grâce à la page "Facebook" disponible depuis l’été dernier.

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