Rugby à Millau : "L’objectif est de rester un club phare de la Fédérale 2"

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  • De nouveaux présidents qui souhaitent conserver l’esprit familial du SOM Rugby, qu’ils connaissent par cœur.
    De nouveaux présidents qui souhaitent conserver l’esprit familial du SOM Rugby, qu’ils connaissent par cœur. Repro CP
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maxime cohen

Patrice Arguel et Rémi Durand ont officiellement pris leurs fonctions mardi.

Dire que le rugby millavois a un visage nouveau avec cette nouvelle présidence serait un mensonge. Patrice Arguel et Remi Durand sont deux figures bien connues de la cité du gant et c’est en partie pour cela que le choix - non contraint - pour succéder à Thierry Perez s’est tourné vers ces deux anciens joueurs du SOM Rugby.

Comment l’idée de ce duo est née ?

On est au sein du club depuis longtemps, on était joueurs il y a 20-30 ans, on a été éducateurs. Tout s’est fait naturellement.

Étiez-vous les seuls à vouloir prendre la suite ?

Ça ne se battait pas au portillon. Si on voulait continuer dans la même lignée il fallait que ce soient des gens impliqués dans le club. Patrice est plus dans la gestion de la trésorerie. Rémi gère plutôt la communication et le partenariat. Tout s’est fait naturellement.

En tant que nouveaux présidents, vous récupérez un club à la situation saine…

Quand Thierry l’avait récupéré, le club n’était pas dans une bonne situation. Une nouvelle équipe est arrivée il y a 4 ans et ce projet est collectif. Il y a Pierre Chabaud à l’école de rugby, Jérôme Cazellas au niveau sportif, Sébastien Serre pour les jeunes. Les décisions sont prises collégialement, on s’appuie sur les compétences de tout le monde. On ne va pas mettre le nez là où cela ne nous regarde pas. On a retrouvé une famille. Le but sera de le maintenir, développer le club et sa structure. On est sur le centre d’entraînement labellisé. C’est un bébé porté par Johan Bernad et Baptiste Majorel. On est en attente de la validation de la fédération, pour continuer d’être un club formateur.

La formation fait partie de l’ADN du club…

C’est ce qui nous motive aussi. Une des plus grandes réussites c’est d’avoir rentré des jeunes en équipe première. Le niveau de formation correspond à ce qu’on veut. Les jeunes qui jouent en équipe première ont le niveau. Ça veut dire que les éducateurs font du bon travail.

Le club a un secteur féminin fort qu’il faut encore renforcer ?

Oui complètement. Le but du centre d’entraînement sera de fidéliser dès l’entrée en Seconde pour fédérer tout l’Aveyron. Au niveau des jeunes on propose le plus haut niveau, on a des filles qui viennent de Rodez.

Comment allez-vous travailler pour passer cette période particulière ?

Sur le plan sportif, ils se gèrent et sont dans l’attente d’une reprise. Du côté partenariats, on est toujours en recherche. On espère que nos partenaires fidèles ne nous laissent pas tomber, ça m’étonnerait. Après c’est à nous d’aller en chercher d’autres et de communiquer, sur l’ensemble du club et pas sur l’équipe Seniors. L’équipe première c’est la vitrine mais l’arrière-boutique est toute aussi importante.

Qu’est-ce que vous aimeriez développer dans les années à venir ?

L’objectif c’est de rester un club phare de Fédérale 2 et le top serait d’avoir des phases finales en fin de saison. On a l’habitude avec nos jeunes et nos filles d’y participer chaque année, ça fédère, ça crée un engouement. Avec la structure qu’on a actuellement c’est de le faire. Les entraîneurs auront l’objectif de qualifier les deux équipes en phases finales.

Il y a des manifestations importantes, comme le Rugby solidaire, allez-vous les maintenir ?

On va pérenniser ça si la crise sanitaire nous le permet. On a réussi à y associer la bonne cause. Que ce soit avec le personnel soignant et avec d’autres associations. Le but sera d’en trouver de nouvelles chaque année. C’est l’image que l’on veut transmettre et qui nous ressemble. On veut participer à la vie associative, si on peut en aider, on les aidera. Ça permet aussi d’échanger avec d’autres associations, c’est toujours intéressant, on ne parle jamais assez.

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