Covid-19 : les Aveyronnais nombreux à se faire tester avant les fêtes

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  • Les laboratoires, les officines, les cabinets médicaux et d’infirmiers libéraux continuent de pratiquer massivement les tests pour détecter la Covid-19.
    Les laboratoires, les officines, les cabinets médicaux et d’infirmiers libéraux continuent de pratiquer massivement les tests pour détecter la Covid-19. José A. Torres.
Publié le
Philippe Henry

Auprès des pharmaciens, des laboratoires, des médecins, le nombre de personnes à vouloir se faire tester a augmenté de façon "significative" ces derniers jours, selon Pierre-Marie Vayssettes, président du syndicat des pharmaciens de l’Aveyron.

à l’approche des fêtes de fin d’année, le test Covid apparaît comme la solution pour retrouver ses proches, sans crainte de les contaminer. Même si cela ne garantit en rien le risque de ne pas transmettre le virus une fois le test passé. Néanmoins, de nombreux Aveyronnais ont souhaité se faire dépister avant les fêtes. "Effectivement, nous avons constaté une hausse de la fréquentation ces derniers jours", explique Jean-Michel Lopez, pharmacien à Rodez et secrétaire du syndicat des pharmaciens de l’Aveyron. "Une hausse significative même", reprend Pierre-Marie Vayssettes, le président du syndicat.

Rencontrées à Rodez, devant un laboratoire de Lxbio, la plupart des personnes venues se faire tester ce jour-là ont souhaité "se rassurer avant les fêtes", ou encore " pouvoir visiter la famille, notamment les plus anciens ou des personnes fragiles, tout en prenant les précautions qui s’imposent".

En effet, si le test est " positif, les gens doivent respecter une période d’isolement. En revanche, s’il est négatif, cela n’empêche pas de respecter les gestes barrières car c’est aujourd’hui, et encore pour longtemps, le seul moyen de stopper la progression du virus", complète le président du syndicat des pharmaciens de l’Aveyron. Il y a quelques semaines encore, les laboratoires tournaient à plein régime avec près de 13 000 tests par semaine. "Nous étions redescendus pendant le confinement à environ 4 000 tests par semaine, confie Pascal Coudène, biologiste auprès du laboratoire Lxbio. Mais depuis quelques jours cela augmente de façon exponentielle et cela va continuer. " "On constate que même les plus jeunes viennent se faire tester, avant les fêtes, de peur de contaminer leurs aînés et ils ont raison de le faire", explique Pierre-Marie Vayssettes. Outre les pharmaciens, les infirmiers libéraux, les médecins généralistes sont également habilités à effectuer des tests antigéniques. "Les endroits où faire des tests en Aveyron sont répartis de façon homogène sur le territoire, glisse le président du syndicat des pharmaciens. Ce maillage assure une bonne couverture." D’ailleurs, le 18 décembre, l’Agence régionale de santé (ARS), dans son point hebdomadaire, fait état de plus de 115 000 tests réalisés ces quinze derniers jours sur l’ensemble de l’Occitanie, avec un taux de positivités de 4,3 %, en moyenne. Le virus continue de circuler activement puisque 777 cas par jour et en moyenne sont signalés sur l’ensemble de la région auprès des services de l’Assurance maladie.

Un résultat en quelques minutes avec le test antigénique

Depuis le mois de novembre, les officines, les infirmiers libéraux, les médecins, peuvent pratiquer des tests antigéniques, plus rapides à mettre en œuvre et dont le résultat est connu en quinze minutes, 30 minutes maximum.
Gratuits et sans ordonnance, les tests antigéniques peuvent être utilisés dans de deux manières différentes : pour diagnostiquer des patients symptomatiques, dans les quatre premiers jours après l’apparition des symptômes (fièvre, toux sèche, etc.), à condition que derniers ne développe pas une forme grave de la maladie. Ils doivent être âgés de moins de 65 ans et ne pas présenter de risques (maladie chronique, surpoids, etc.).
Ces tests peuvent aussi servir au « dépistage collectif ciblé » de personnes sans symptômes. Mais, « ils sont moins efficaces que les tests PCR, faits auprès des laboratoires », prévient Pierre-Marie Vayssettes, président du syndicat des pharmaciens de l’Aveyron. « Mieux vaut prendre rendez-vous, explique Jean-Michel Lopez, secrétaire du syndicat des pharmaciens et gérant d’une officine à Rodez. Car les précautions à prendre pour effectuer le prélèvement sont importantes et donc, longues à mettre en place. Nous sommes environ à une cinquantaine de dépistages depuis la mise en place de ce dispositif. »

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