Football : Rodez au Havre et au bord de l’angoisse

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  • Ces dernières semaines, Joris Chougrani, Loïc Poujol, Théo Guivarch et les Ruthénois ont souvent affiché la mine des mauvais jours au coup de sifflet final.
    Ces dernières semaines, Joris Chougrani, Loïc Poujol, Théo Guivarch et les Ruthénois ont souvent affiché la mine des mauvais jours au coup de sifflet final. JLB
Publié le
Guillaume Verdu

Les Ruthénois disputent leur dernier match de l’année au Havre, ce mardi 22 décembre (20 h), à l'occasion de la 17e journée de Ligue 2. Avant deux semaines de trêve, une bonne performance serait la bienvenue pour la lanterne rouge, qui reste sur onze matches sans victoire.
 

Semaine après semaine, déception après déception, Rodez s’enfonce au classement et dans la morosité. Incapables de s’imposer face à Châteauroux, vendredi (1-1), après avoir pourtant ouvert le score, les Ruthénois sont désormais derniers. Une sanction inévitable pour une équipe qui reste désormais sur onze matches sans victoire.
Mais puisque chaque série qui se prolonge se rapproche inévitablement de sa fin, il faut bien croire que, un jour ou l’autre, Ugo Bonnet et ses partenaires retrouveront la saveur de la victoire. Mieux vaudrait pour eux ne pas trop tarder, avant d’être décrochés au classement.

« Nous ne sommes pas récompensés »

Alors, pourquoi pas dès ce soir, sur le terrain du Havre, à l’occasion du dernier rendez-vous de l’année 2020 ? Le moment serait plutôt bien choisi pour que la situation ne se dégrade pas encore un peu plus. Cela éviterait de manger la dinde en ayant le bonnet d’âne et éclaircirait l’horizon sang et or avant une trêve de deux semaines.
La longueur de la série en cours ne doit toutefois pas être interprétée comme une fatalité avant de se déplacer en Normandie. L’adversaire du soir est lui aussi dans une mauvaise passe, avec sept rencontres sans victoire. Et puis, malgré son statut de dernier de la classe, le Raf n’est pas un cancre. « Ce que l’on fait est cohérent, mais nous ne sommes pas récompensés comptablement », positive Laurent Peyrelade, l’entraîneur ruthénois. Mais il a manqué ces derniers temps aux Aveyronnais un supplément de rigueur et d’efficacité pour capitaliser. « Il faut qu’on soit capable de tenir le score, de garder de la maîtrise quand on mène », ajoute le technicien, qui regrette par ailleurs « une moins bonne grinta défensive » de l’ensemble de l’équipe par rapport à la saison dernière.
Un autre pan d’espoir est incarné par Florian David. Intéressant pour son match du retour il y a quatre jours contre Châteauroux (1-1), il devrait de nouveau être utilisé sur le front de l’attaque ce soir. Le schéma, lui, est plus incertain, car le 3-4-1-2 et le 3-4-3 ont été travaillés à l’entraînement, hier.
Derrière, l’absence d’Amiran Sanaia, suspendu, obligera Laurent Peyrelade à remanier une fois de plus sa défense. Encore des changements en vue, donc, pour un Raf en quête de la bonne formule pour enfin sortir du brouillard.

« Nous avons bien récupéré »

Le déplacement au Havre, ce soir, ne met pas seulement fin à l’année 2020 du Raf. Il est aussi la dernière étape d’une série intense de 6 matches en 24 jours. « Nous avons bien récupéré », assure Laurent Peyrelade qui a, comme souvent, procédé à du turn-over durant cette période chargée. Daouda Gueye, utilisé lors des sept dernières rencontres, est laissé au repos pour se rendre en Normandie. « On lui a beaucoup demandé ces derniers matches. Je trouve qu’il n’a pas très bien récupéré, explique son entraîneur. L’idée est d’avoir des mecs frais, dynamiques. On a du monde devant, on peut choisir. Et c’est un match durant lequel il faudra courir fort et loin si on veut leur poser des problèmes. »

Retrouvez ce soir la rencontre en direct commenté
sur www.centrepresseaveyron.fr

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