Aveyron : le département compte 279 274 habitants, un chiffre en très légère progression
L'Insee vient de publier son dernier recensement. Selon les données collectées lors du recensement 2017, le département a gagné seulement 0,1 % de population en cinq ans.
Tous les ans en fin d'année, l'Insee publie les données statistiques de la population dans le département. Celles-ci sont issues du recensement 2017 et donnent donc les données consolidées au 1er janvier 2018.
Il y avait, à cette date, 279 274 habitants dans le département. Un chiffre très stable puisque la progression sur cinq ans n'est que de 0,1 %. Selon l'Insee, "le déficit naturel, qui se creuse (-0,4 % par an), est compensé par l’excédent migratoire (+ 0,5 %)". Cela signifie qu'il y a plus de personnes qui décèdent en Aveyron qu'il n'en naît, mais que cette différence est compensée par l'arrivée sur le territoire de personnes venues d'ailleurs.
Stratégie d'attractivité
Cette statistique valide la stratégie d'attractivité du territoire, lancée par le Département depuis quelques années, avec en ligne de mire l'objectif d'atteindre les 300 000 habitants. Il faudra cependant attendre plusieurs années pour voir les résultats de cette politique dans les chiffres. Au rythme actuel, la barre symbolique ne sera pas passée avant 2050.
La moitié des communes du département gagnent de la population, notamment celles situées sur l’axe Baraqueville-Rodez-Espalion au centre du département, plus à l’ouest celles situées entre Villefranche-de-Rouergue et Figeac, et enfin au sud, celles autour de Millau. À l’opposé, deux zones connaissent un déclin de population sur la période 2013-2018 : le bassin de Decazeville à l’Ouest, et la région de Saint-Affrique.
L'agglo de Rodez attractive
Parmi les principales zones urbaines de l’Aveyron, seule celle de Rodez connaît une évolution positive de sa population entre 2013 et 2018 (+ 0,5 % par an), essentiellement portée par un solde migratoire excédentaire. C’est la seule grande agglomération à ne pas accuser de déficit naturel. Les quatre autres principales agglomérations perdent quant à elles des habitants sur la période, avec
des taux de variation compris entre - 1,3 % par an pour Decazeville et - 0,2 % pour Millau et Villefranche-de-Rouergue.
L’agglomération de Decazeville est la seule à cumuler des soldes naturel et migratoire négatifs, et la population de sa ville centre chute de - 2,0 % par an sur la période.
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