Avec Christian Guého, enquête au cœur de Saint-Affrique

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  • Auteur d’une intriguepolicière locale par amourde l’Occitanie.
    Auteur d’une intriguepolicière locale par amourde l’Occitanie. VS
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Propos recueillis pas V.S.

Saint-Affricain depuis maintenant cinq ans, l’auteur situe l’action de son ouvrage, "Pamela, une passion occitane", en Occitanie et à Saint-Affrique.

Christian Guého est originaire de Tours. Il fait des études à la faculté des Lettres et obtient un second doctorat en Droit à l’université Paris II Panthéon. Le jeune homme commence sa carrière professionnelle comme enseignant à Orléans, puis à Tours. Il la poursuit dans l’administration préfectorale. C’est après avoir découvert Saint-Affrique, avec son épouse, lors de vacances, que tous deux séduits, décident de s’y installer en 2015. Rencontre.

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire ?

D’abord, le temps. J’en ai d’avantage qu’auparavant. Et une envie peut-être un peu refoulée jusqu’à présent et que j’ai laissée venir. C’est un peu comme un obstacle que l’on franchit. J’ai été bien placé durant ma vie professionnelle pour savoir que la littérature est quelque chose de sérieux, d’important, de magnifique. Vénérant cette discipline, j’avais presque peur d’y toucher. Un jour de pluie, je m’en souviens, je m’y suis mis et j’ai découvert ce plaisir d’écrire.

Pourquoi cet intérêt pour Saint-Affrique ?

Il y a plusieurs raisons. D’abord, une raison esthétique liée à l’environnement que l’on a visité et apprécié avec ma femme. Ensuite, c’est l’attrait historique de la ville créé par Affricanus, évêque de Comminges. L’épisode guerrier de 1628, un autre moment fort, lorsque les troupes catholiques ont voulu démanteler la ville de Saint-Affrique. Sans oublier l’épidémie de choléra de 1854, où tout le monde s’est serré les coudes, pour tenter de faire face. J’ai d’ailleurs été impressionné par les vierges votives dans les frontons des maisons. Tout ça, assez fascinant, m’a poussé avec mon épouse à revenir ici et à nous y installer. À cela s’ajoute une raison plus pratique : une petite ville à taille humaine, tous les commerçants nécessaires, l’hôpital, la Méditerranée à 1 h 30.

Vous passez d’un roman d’amour à un policier, pourquoi ?

Effectivement. Pour mon deuxième livre, je voulais, par amour de l’Occitanie, faire un roman local, régional, qui puisse intéresser les habitants du territoire. C’est en me promenant à travers la ville que les idées me sont venues et que j’ai créé le personnage de Pamela, élève assidue du lycée agricole Vaxergues, passionnée d’équitation et obsédée par l’histoire des Templiers. Et puis, je voulais me mettre dans la peau d’un enquêteur. Monsieur G., c’est un petit peu moi, j’ai toujours eu envie de faire une enquête policière. Quand j’étais jeune, j’enviais les policiers qui partaient à la recherche de la vérité. J’ai essayé dans ce roman d’entretenir le mystère jusqu’à la fin. J’espère que j’y suis parvenu.

Le livre "Pamela, une passion occitane" est disponible à la librairie Bastide et aux Éditions Le Lys Bleu www.lysbleueditions.com ou 01 76 50 38 88. Du même auteur, "Louliana ou le désert de l’amour" toujours chez Le Lys Bleu.

Intrigue criminelle, rebondissements…

Pamela Calmonte est une élève assidue du lycée agricole Vaxergues. Son amour de la solitude, son mysticisme et surtout son admiration obsessionnelle pour les Templiers intriguent ses éducateurs et son entourage familial. Pamela loue à une vieille dame un petit F2 pour la durée de ses études. Un jour, à l’invitation d’une amie, sa logeuse s’absente durant quatre jours.

À son retour, elle constate la disparition de Pamela. Les recherches entreprises durant plusieurs semaines par la gendarmerie restent vaines. Plus de deux ans après ces événements, Monsieur G. et sa femme, Carla, en vacances dans la région, sont mis fortuitement au courant de cette affaire étrange.

Émus par la disparition de Pamela, ils se mettent en quête de la vérité et sont loin d’imaginer les obstacles et les scènes d’épouvante auxquels ils vont être confrontés, avant d’accéder enfin à la connaissance de l’histoire de cette disparition…

 

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