TF1, 13 heures : l'héritage accompli de la Villefranchoise Marie-Sophie Lacarrau

  • Marie-Sophie Lacarrau ouvre son baptême du feu ce lundi : « Je veux tisser les mêmes liens de complicité et de confiance que vous avez eus avec Jean-Pierre durant 33 ans ».
    Marie-Sophie Lacarrau ouvre son baptême du feu ce lundi : « Je veux tisser les mêmes liens de complicité et de confiance que vous avez eus avec Jean-Pierre durant 33 ans ». TF1 / Repro J.A.T.
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C.C.

La journaliste née à Villefranche-de-Rouergue a présenté ce lundi son premier rendez-vous quotidien dans le sillage de Jean-Pierre Pernaut. Et a tous les atouts pour conserver le cœur des fidèles…

Une fesse posée sur un tabouret, Jean-Pierre Pernaut (JPP) faisait « son » journal du 13 heures. Souriante, enjouée et debout, Marie-Sophie Lacarrau fait celui de TF1 avant tout, dans une première où la recette, comme celle des plats de ménage, ne change pas. La météo en entrée, un peu de Covid et le moral qui va avec, un peu de couvre-feu dans le Jura, un micro tendu dans la rue pour témoigner que la vaccination ne va pas assez vite, manque juste un petit tour sur le marché pour parler des produits de saison, rares et chers.

Un territoire bien marqué

Un coup d’œil au Brexit du Royaume-Uni, nos soldats morts au Mali et, comme de tradition, les restaurateurs à la peine avec ces mesures « que l’on ne comprend toujours pas ». Mais le commentaire cher à JPP reste aux oubliettes. Marie-Sophie Lacarrau s’efface derrière son sujet. Sans bousculer les quelque sept millions de téléspectateurs, retraités et ruraux pour la majorité, à qui elle s’est présentée, un peu gauche le 19 décembre, quand son prédécesseur faisait son adieu aux armes.


On l’attendait au tournant car il est si difficile de marquer son territoire derrière un chef de meute qui a laissé durant 33 ans son empreinte dans la tanière du 13 heures le plus regardé d’Europe.
Elle avait prévenu, elle marchera dans les traces de son aîné avec d’autant plus de bonheur, qu’elle croit à la formule, dominée par la proximité : « Je veux conserver l’existant et, en même temps, pousser des sujets très ancrés dans notre vie : comment dépenser moins, consommer mieux, accompagner les familles avec les questions qu’elles se posent au quotidien, parler des défis pour faire du bien à notre planète sans plomber notre budget » (1). On ne change pas une formule qui gagne...

« Besoin de bienveillance »

Si la transition Mourousi-Pernaut avait été en 1987 une révolution, le relais de 2020 a un goût de déjà-vu : 16 minutes d’actualité, « Sos Villages » avec l’inoxydable Dominique Lagrou-Sempère, l’actu des régions avec un peu d’inondations dans les Landes, du ski de fond dans les monts de Lacaune, une commune de Mayenne qui reçoit un cadeau financier, le recyclage des sapins, la galette des Rois, le bon pain d’Aquitaine…


C’est presque décousu, mais les reportages des correspondants sont au rendez-vous comme les ingrédients indispensables de cette pause méridienne : on y mange, on sourit, on découvre, on se solidarise comme on s’agace et on déplore. Une invitation à la discussion autour de ce que nous offre la leçon de choses de l’information que la succession des sujets s’emploie à rendre positive, car « on a besoin de bienveillance en ce moment » (1), assure-t-elle.
La Villefranchoise Marie-Sophie Lacarrau est à l’aise, assurément, dans l’exercice. Allez, examen réussi, les Français ont toutes les raisons d’adopter leur nouvelle égérie télévisée bien dans son assiette et dans celle des téléspectateurs à l’heure du déjeuner.

(1) Lire son interview dans Midi Libre du 4 janvier.

A revoir sur MyTF1 : https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/news

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