Decazeville : les ondes géométriques de l’artiste muraliste, Lady M.
Lady M, l’auteure de l’œuvre de street art sur l’avenue Maruéjouls, près des bureaux de l’office public de l’habitat, n’est peut-être pas la plus connue mais elle fait partie des valeurs sûres de l’art urbain en France. Lady M. est née à Paris, en 1981, dans une famille de musiciens. Mais elle préfère suivre des études d’architecture intérieure et de scénographie.
Elle rejoint l’Opéra de Paris, en 2006, en tant que peintre décorateur. Au contact des plus grands scénographes, elle y développe son professionnalisme, sa créativité et un style personnel en explorant les techniques de la matière et de la couleur.
Cette expérience acquise l’amène naturellement vers le travail des « grands formats » et lui ouvrira les portes de l’art mural. En 2015, Lady M. participe au plus grand projet de street art d’Europe (plus de 3 000 mètres carrés) aux côtés de l’artiste Speedy Graphito. L’année suivante, elle tient sa première expo à Paris. Puis elle va en enchaîner d’autres en France et à l’étranger. Dans ses productions, elle repositionne l’homme dans un environnement en perpétuelle mutation, à la recherche d’un horizon, d’un repère justifiant sa présence.
Attirée par les mondes parallèles qui nous entourent, Lady M. retranscrit sur les murs sa vision intérieure comme une sorte de mélodie des ondes. Elle aime citer Vassily Kandinsky qui excellait dans les compositions géométriques et l’art abstrait : « La peinture est un art, et l’art dans son ensemble n’est pas une création sans but qui s’écoule dans le vide. C’est une puissance dont le but doit être de développer et d’améliorer l’âme humaine ».
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