Auto : des débuts difficiles pour les Aveyronnais sur le Dakar
Les équipages de Loïc Minaudier et Jean-Rémy Bergounhe ont connu plusieurs problèmes depuis le début de l'épreuve le 2 janvier dernier, aux conséquences moindres pour le premier cité et son pilote.
Si le prologue n’a été qu’une formalité pour les équipages Lionel Baud-Loïc Minaudier et Jean-Rémy Bergounhe-Jean Brucy, respectivement cinquièmes et treizièmes de leur catégorie (prototype léger T3), c’est le lendemain que les choses ont commencé à se gâter.
Tout avait bien commencé pour les deux premiers cités, qui doublaient leurs concurrents directs et remontaient au classement. Mais cette dynamique ne fut que de courte durée car, un peu trop optimiste, Lionel Baud attaquait un champ de pierres trop rapidement et le Zéphyr était victime de deux crevaisons. Une fois les roues changées, le binôme repartait de plus belle mais à plus de 100 kilomètres de l’arrivée, nouvelle crevaison, et, cette fois, plus de roues de secours. Il a donc fallu continuer avec un pneu crevé, et ensuite sur la jante, en espérant que cela tienne. Par chance, Kris Meeke, le troisième pilote Zéphyr du team PH Sport, à l’arrêt un peu plus loin pour faire une réparation de fortune, a pu dépanner ses coéquipiers avec une roue de secours. Les intéressés finissaient en trombe mais ralliaient le bivouac avec plus d’une heure de retard. « Heureusement, nous avons pu terminer et Loïc a fait une super navigation », déclarait Lionel Baud. Pour Jean Rémy-Bergounhe, cela se passait mieux puisqu’il terminait septième et prenait la même place au général.
Problèmes de courroie pour Minaudier-Baud
Au terme d’une deuxième étape émaillée seulement d’une crevaison, Loïc Minaudier et son pilote finissaient huitièmes et rentraient dans le top 10 du classement général T3 (neuvièmes). Jean-Rémy Bergounhe, en revanche, accumulait les problèmes et franchissait la ligne avec près d’une heure et demie de retard. Des problèmes qui continuaient le jour suivant et ne permettaient pas au chef d’entreprise castonétois de revenir au classement, lui qui perdait une nouvelle place et pointait à la douzième du général.
Le Saint-Affricain, quant à lui, accumulait ensuite les problèmes. Alors que lui et Baud auraient très certainement pu monter sur le podium de l’étape, voire sur la plus haute marche, ils arrivaient avec vingt minutes de retard après avoir cassé la courroie à trois reprises et perdu près de trente minutes en réparations ; des problèmes de courroie récurrents, qui se poursuivaient le lendemain avec deux casses supplémentaires. De son côté, Jean-Rémy Bergounhe, après une troisième étape identique à la première, terminait fort la quatrième et échouait de peu aux portes du top 5.
Après un tiers de l’épreuve, si les résultats ne sont pas trop mauvais, les Aveyronnais, qui espéraient un meilleur classement, restent optimistes.
Hier jeudi s’est déroulée la cinquième étape. Les problèmes de courroie résolus, Lionel Baud et Loïc Minaudier ont fini troisièmes et pointent à la cinquième place du classement général, tandis que Jean Rémy-Bergounhe a continué dans la galère, avec une seizième place lors de l’étape et une quatorzième au général.
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