Rodez. Aveyron : État et Département unis pour mettre en place un "guichet unique" social
L’Agence départementale des solidarités, rassemblant l’ensemble des partenaires impliqués dans les politiques sociales, pourrait entrer en service à la fin du premier trimestre. Une expérimentation sera tout d’abord menée sur le territoire de Rodez agglomération avant une généralisation au département.
En juin 2019, au moment de signer une convention liant État et Département pour mieux lutter contre la pauvreté, le président du Conseil départemental Jean-François Galliard le soulignait : "Plutôt que de s’éparpiller, mettons-nous tous autour d’une table pour apporter des solutions complètes à ceux qui sont dans le besoin". Le Département a alors profité de la marge de manœuvre que lui laisse ce plan pour jeter les bases de son projet d’Agence départementale des solidarités.
"À nouveau, État et Département travaillent main dans la main pour améliorer le sort des Aveyronnais les plus fragiles", affirmait ce jeudi 7 janvier Jean-François Galliard, aux côtés de la préfète de l’Aveyron Valérie Michel Moreaux. "Il faut prévenir la précarité dès le plus jeune âge et faire du retour à l’emploi une priorité", expliquait la représentante de l’État à l’heure d’entrer davantage dans le détail de cette future instance. "Ce plan comporte une partie ‘‘socle’’ et une partie initiative, avec huit actions à l’initiative de l’Aveyron", a poursuivi la préfète.
Concrètement, une phase d’expérimentation de cette Agence départementale des solidarités devrait être lancée à la fin du premier semestre sur le territoire de Rodez agglomération. Le projet prévoit de réunir l’ensemble des partenaires institutionnels impliqués dans les politiques sociales (État, Département, Région, Pôle Emploi, Caf, MSA, CPAM, Carsat, chambres consulaires et bailleurs sociaux), au sein d’une structure unique, en vue d’instaurer pour chaque usager un dossier social unique. Les bénéficiaires pourraient ainsi en terminer avec la multiplicité des interlocuteurs sociaux et voir leurs démarches grandement facilitées.
Quatre grands axes de travail vont guider la future agence : mettre en réseau lieux et pratiques d’accueil et créer un réseau de premier accueil de proximité ; mise en place d’un référent de parcours ; mise en place d’un dossier social partagé ; création d’un tiers lieu solidaire pour permettre aux bénéficiaires et aux référents de se retrouver.
De bon aloi alors que, dans le département, le nombre d’allocataires du RSA a augmenté de 15,5 % entre février et novembre.
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