Luc-la-Primaube. Le burn out parental, un sujet complexe

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  • Amélie Rivet, thérapeute familialeet conjugale.
    Amélie Rivet, thérapeute familialeet conjugale.
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CORRESPONDANT

Prochaine conférence le 25 mars : "Les nouvelles formes d’éducation"

François Begaudeau, directeur enfance de la MJC et responsable de l’espace de vie sociale, et Valéry Couly, responsable du RAM La Galipette, ont accueilli Amélie Rivet, thérapeute familiale et conjugale, qui a animé une conférence "Le burn out parental", destinée aux parents et aux professionnels, par visioconférence vu le contexte sanitaire.

C’est un sujet complexe et délicat tant il touche à l’intime et renvoie chacun d’entre nous à ses propres limites. Le burn out parental, qu’est que c’est ? C’est un syndrome de détresse intense lié à la parentalité qui se manifeste de 3 façons : un épuisement physique et émotionnel, un désengagement affectif et la perte du sentiment d’efficacité parentale. De nos jours, certains parents mettent la barre trop haute dans leurs exigences envers les enfants. Les objectifs sont toujours plus grands à atteindre. Les parents sont dans la recherche du parfait, parfait pour les enfants et pour leur image. Depuis quelques années, une véritable compétition se joue sur les réseaux sociaux pour être le parent idéal. Cette course de la perfection peut être stressante pour les parents qui vont vite perdre pied et se retrouver dans des situations complexes. C’est le burn out. Chaque parent peut être concerné par ce phénomène, peu importe le nombre d’enfants, ni le niveau social.

Dans certaines familles, le confinement a apporté moins de contraintes horaires, moins de trajets, plus de souplesse et a contribué à détendre l’atmosphère familiale. En revanche, chez d’autres, le plateau "stress parental" a explosé avec l’école à la maison doublée du télétravail, l’absence de soutien des grands-parents, l’augmentation des tâches ménagères et aucune sortie "loisirs" pour souffler. Si cette étrange période a permis à certains de se reconnecter avec leur parentalité de manière positive, d’autres sont à bout de souffle. Ce sont ces derniers qui sont les plus vulnérables au burn out parental, caractérisé, entre autres, par un sentiment de saturation et la perte de plaisir dans son rôle de parent...

Contrairement à la dépression, le burn out parental n’est pas référencé sur le plan médical. Il n’y a pas de critères spécifiques. Mais il y a des symptômes assez visibles comme l’irritabilité, la colère, la négligence voire maltraitance, les dépendances (caféine, jeux, alcool...), les difficultés conjugales, les problèmes de santé...

Il faut être attentif à l’épuisement physique et émotionnel (sentiment d’être épuisé, vidé, au bout du rouleau...), à la distanciation affective envers les enfants (plus assez d’énergie pour s’investir dans une relation avec les enfants, moins d’attention, moins d’écoute, arrive moins à montrer son amour aux enfants et conjoint), et à la perte d’efficacité et d’épanouissement parental (prend conscience qu’il n’est plus le parent qu’il voulait, impression de ne plus être un bon parent, il ne s’épanouit plus à être présent).

Prochaine conférence jeudi 25 mars, à 20 h 30, salle Terre des Hommes à l’Espace A. de St-Exupéry : "Les nouvelles formes d’éducation" avec Amélie Rivet. Renseignements au 05 65 42 30 33 et inscriptions sur www.mjcllp.fr

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