Football : les coprésidents de l’US Espalion toujours sur la brèche

Valérie est employée de commerce, Yolande chef d’entreprise et Bernard monteur poseur de cuisines. Des profils très différents, mais une passion partagée pour le foot. Autre point commun, chacun a un enfant licencié au club. Le trio a bien voulu se confier sur cette période compliquée pour les associations sportives.

Comment est venu votre intérêt pour le foot jusqu’à la présidence ?Passionnés de football et déjà dans le comité directeur depuis plusieurs années, nous avons souhaité nous invertir d’avantage pour poursuivre le travail de nos prédécesseurs et surtout continuer à faire vivre l’U.S.E. Nos enfants étant licenciés au club, il nous semblait important d’apporter notre contribution.

Présentez- nous le club.
Fondée en 1924, l’U.S.E va bientôt avoir 100 ans ! Mais son esprit familial et convivial est toujours aussi jeune. C’est un club de dimension humaine qui permet de préserver ce côté familial et convivial. La majorité des joueurs avait leurs parents licenciés au club. Des débutants aux vétérans, toutes les catégories sont représentées. En cette année un peu particulière, malgré la Covid, nous comptons 140 licenciés. Tous ces licenciés sont encadrés par des éducateurs diplômés.

Comment vous répartissez-vous les rôles ?
Valérie gère principalement la partie administrative du club, les relations avec la ligue et le district, les licences. Bernard s’occupe en priorité de ce qui est logistique au sein du club (déplacements, matériel du club etc...), les relations avec les collectivités, surveille l’état du terrain. Il est aussi le référent Covid. Yolande assure toute la gestion de l’école de foot. Mais nous sommes épaulés par un bureau motivé et efficace et nous voulons fonctionner en équipe.

Comment vivez-vous cette période de confinement et quelles en sont les conséquences pour le club ?
Cette période est très difficile pour le club d’abord financièrement car les manifestations prévues ont dû être annulées et ensuite moralement car le lien social est coupé. Le premier confinement a mis fin aux entraînements et rencontres mais nous avons toujours gardé le lien avec nos licenciés. Les différents entraîneurs ont su maintenir le contact.

Le 15 décembre, les jeunes ont pu reprendre le chemin des terrains de foot avec un protocole strict. Les différents éducateurs ont su s’adapter en mettant en place des exercices ludiques respectant les gestes barrières.

C’est beaucoup plus compliqué pour les seniors. Avec le couvre-feu il n’est guère possible de s’entraîner après une journée de travail. Un programme individuel leur a été proposé afin de maintenir la condition physique.

Le temps libre dû à l’arrêt du football et des compétitions a permis aux dirigeants et joueurs de concrétiser un projet du club : l’aménagement du Club-house au vestiaire Pradalier. Ce local nous permettra de recevoir dès que possible nos sponsors afin de les remercier de leur soutien car sans eux l’avenir du club serait des plus incertains.

Quels vœux formulez-vous pour 2021 ?
D’abord retrouver la vie normale d’un club de football amateur avec sa convivialité. Que les licenciés puissent se retrouver autour d’un ballon dans de bonnes conditions sanitaires. Sans oublier la possibilité de faire des animations et actions (tombolas, quines, repas, tournois, etc…) qui sont financièrement essentielles pour la survie du club.