Decazeville : Rachid Khimoune expose au Louvre

  • L’œuf géant de l’artiste trône devant le musée du Louvre à Paris./ Photo fournie par C. Bernad.
    L’œuf géant de l’artiste trône devant le musée du Louvre à Paris./ Photo fournie par C. Bernad. Repro CP - DDM
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GDM

De galeries privées en rétrospectives dans de grands musées, l’artiste originaire du Bassin expose son… savoir-fer.

Decazeville et le Bassin sont indirectement à l’honneur au musée du Louvre où trône depuis peu à l’extérieur une sculpture impressionnante de 648 kg. L’auteur, Rachid Khimoune, est né en 1953 à l’hôpital de Decazeville, de parents d’origine berbère. La famille était venue en France qui manquait alors de main-d’œuvre et s’installa à Boisse-Penchot. Le père travaillait durement, à la fois à la mine et aux tuileries de Viviez. À l’école penchotine, Rachid était copain avec Francis Cayron, élu bien connu dans le Bassin et la vallée du Lot. Puis, à la fermeture des mines de fond, la famille s’installa en région parisienne.

L’œuvre de Rachid représente un œuf géant qui est quelque part adressé comme un clin d’œil à Francis Cayron mais aussi à Christian Bernad, tout aussi connu, avec lesquels de solides relations amicales ont été nouées.

L’artiste, diplômé de l’École supérieure des Beaux-arts de Paris en 1974, pratique d’abord la peinture avant de se tourner vers la sculpture, réalisant des alchimies merveilleuses avec les métaux. Auteur de nombreuses réalisations monumentales, Rachid Khimoune expose depuis 1975 à travers l’Hexagone et le monde. Il est aussi représenté dans plusieurs musées, collections publiques et privées en France et à l’étranger. "C’est devenu une pointure internationale qui a reçu plusieurs distinctions. Il m’a confié que son inspiration et son héritage artistiques viennent de sa jeunesse passée dans le Bassin au milieu de l’industrie. L’odeur du fer en fusion s’est infusée dans sa mémoire et rejaillit à travers ses productions. Son œuf remarquable se rapproche d’une certaine façon de l’anecdote de l’œuf de Christophe Colomb dans une sorte d’universalité du langage", ajoute Christian Bernad. La mémoire de Rachid s’empare de virtualités visuelles qu’il emmagasine, délivrant au bout de ses outils un éclectisme sans faux-fuyants.

À tout un chacun de multiplier les regards sur ses réalisations, d’y rechercher de la magie et du rêve.

Ce serait une finalité culturelle plus que normale de voir une des œuvres de Rachid Khimoune exposée à demeure à Decazeville. Le Bassin y travaille. Il faudrait peut-être sensibiliser le département et la région.

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