Le camion à histoires de Lardenois et Cie joue Gaïa aux enfants

  • Sarah Vermande accueille les élèves et leur présente le camion.
    Sarah Vermande accueille les élèves et leur présente le camion. L. B.
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MDO

Ils font partie des rares intermittents du spectacle à "être payés pour jouer". Sarah Vermande et Gilles Ribes ont garé le camion itinérant de Lardenois et Cie dans la cour du Créa pour jouer l’œuvre Gaïa, qui réunit théâtre, création musicale, sonore et vidéo en utilisant les illustrations de Rébecca Dautremer. Si Sarah Vermande prend son pied à conter l’histoire d’un petit garçon qui fuit la guerre, le spectacle est uniquement réservé à quelque 250 élèves de la ville, classe par classe, qui à chaque représentation d’une trentaine de minutes, voyage à l’intérieur de cet ancien camion de pompier réaménagé en théâtre itinérant. "C’est formidable de pouvoir faire son métier, lâche Sarah Vermande. Le camion à histoires existe depuis près de six ans. L’objectif initial était de proposer un théâtre itinérant à tout public. Il se prête bien à cette période de pandémie même si nous ne pouvons accueillir que des enfants et les encadrants. Nous désinfections l’intérieur après chaque représentation."

Créé au festival d’Avignon en 2019, Gaïa a été joué en suivant en passant entre les annonces gouvernementales, quand les programmateurs n’étaient pas trop frileux. "Stéphane Chatelard, le directeur du théâtre de la Maison du peuple nous a vus à Avignon, explique la comédienne. C’est comme ça que nous nous retrouvons à jouer pour la première fois à Millau dans un contexte particulier."

Après avoir accueilli les élèves et leur avoir présenté l’ancien camion de pompier réaménagé en théâtre, Sarah Vermande a tombé le masque pour se mettre dans la peau du personnage. Dans la cabine du conducteur, Gilles Ribes régit sons et lumières. À l’intérieur, enfants et institutrices sont satisfaits de la pièce. Une double lecture qui permet également aux scolaires de revenir sur les interrogations soulevées par la représentation pendant que le camion itinérant attend son prochain jeune public et ne reprenne la route.

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